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DE LA GENESE A L’EVANGELISATION
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Vous vous posez souvent la question : Mais d’où vient l’origine de ces noms cités dans la Bible ou les Évangiles : Pèlerins du monde vous donne certaines explications qui pourront vous aider à mieux vous situer
Bienvenue dans l’ancien et le nouveau testament avec
Un outil biblique et évangélique complet qui vous aidera à méditer et trouver ce que vous recherchez
Il est écrit dans la Bible » Mon peuple périt par manque de connaissance »
Il est dit aussi que celui qui a beaucoup lu a beaucoup appris
C’est pourquoi, Pelerins du monde a investi du temps dans le développement des mots, des noms ou des histoires (légende ou réalité) qui vous aideront à méditer l’histoire de l’ancien et du nouveau testament
Alors prenez avec vous ce petit document qui vous permettra de savoir, d’apprendre et de retransmettre. N’oubliez pas que vous devenez l’apôtre quand vous avez lu ces écrits en tant que disciple.
Que le Seigneur vous bénisse !
« Votre connaissance est une lampe allumée dans votre cœur et une lumière dans votre route » Si par ces écrits nous vous avons éclairé pour que votre pèlerinage soit une réussite, alors cela représentera pour Pèlerins du monde une grande satisfaction culturelle et spirituelle
Mes amis, notre livre est accessible à tous pour obtenir ce que vous désirez savoir au cours de votre pèlerinage,
Est-il étonnant qu’il contienne la réponse à nos questions ? Lisons alors ce petit condensé d’informations pour connaître et apprécier
Très important : Pour faciliter votre recherche, en cliquant sur la rubrique, vous aurez toutes les informations recherchées
LA GENESE | ADAM | EVE |
LILITH | CAÏN & ABEL | SETH |
NOË ET LE DELUGE | ABRAHAM | SARAH |
LES PEUPLES A L’EPOQUE BIBLIQUE | JACOB : ISRAËL | LES 12 TRIBUS D’ISRAËL & JOSEPH |
ISAAC & ISMAËL |
LA BIBLE
LE NOUVEAU TESTAMENT
REMBRANDT : UN VOYAGE DANS LA BIBLE
Le mot « Genèse » vient du latin « Genesis » et signifie « création, origine ».
Il désigne également le premier livre du pentateuque, lui-même premier livre de la bible.
Cela raconte la création du monde par Dieu. Plusieurs épisodes suivent comme l’expulsion d’Adam et Ève du Paradis, le déluge jusqu’à l’arrivée de Joseph en Égypte.
Plus largement, le mot « Genèse » désigne un ensemble de faits concourants à la formation de quelque chose.
Les premiers mots sont : Au commencement
Dieu crée le Monde à partir de rien, sans utiliser quelque chose comme il le fera pour l’Homme en utilisant l’argile. C’est une création à partir de rien.
Le nom Adam vient du mot hébreu Adama – Qui veut dire la terre, la glaise, si bien que dans le Talmud, compilation de textes rabbiniques, Adam est formé à partir de boue.Dans le Coran, Adam est formé à partir de terres de toutes couleurs
L’histoire de la création d’Adam et Ève
Le récit de la Création d’Adam et d’Ève se trouve, avec quelques variantes dans la Bible hébraïque et chrétienne, mais aussi dans le Coran.
Le récit généralement retenu se trouve dans le Livre de la Genèse II.7
Il y est dit que Dieu forma l’Homme à partir de la poussière du sol et qu’Il lui insuffla la Vie en lui soufflant dans les narines.
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Dans les premières pages de la Bible, la Genèse relate la création du premier homme, Adam, modelé « avec la poussière tirée du sol » puis de la première femme, Ève, créée à partir de sa côte.
« Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. »
Le nom Ève vient d’un verbe qui signifie « vivre » : « L’homme appela sa femme Ève [(c’est-à-dire : la vivante), parce qu’elle fut la mère de tous les vivants. Par Ève, la vie est née dans le monde, ce qui aurait été impossible si Adam était resté seul. Ève fut créée pour être l’égale d’Adam en dignité
Dans la Bible, il est mentionné qu’Adam et Ève ont eu trois enfants : Caïn, Abel et Seth. Cependant, il est également dit qu’« après qu’Adam eut engendré Seth, la durée de sa vie fut encore de huit cents ans, et il engendra des fils et des filles
Adam et Eve
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Connaissez-vous cette Femme ?
Chez les hébreux. Première femme moitié démone, elle y devient le mal, l’impureté, mais aussi symbole de féminité.
Créée avec Adam de la même manière que lui (et non d’une de ses côtes), le rôle de Lilith était d’être son égale et non le compléter comme le fit Ève. Seulement du fait de son égalité, Lilith finit par se disputer, Adam prônant sa supériorité.
Rappelant leur création égale et se tournant vers son créateur Lilith n’eut aucune réponse de ce dernier.
Elle prit cela comme le fait que son créateur donnait raison à Adam et s’enfuit. Dieu la maudit en faisant que chaque jour, cent de ses enfants mourraient
Lilith – Adam et Ève
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L’homme s’unit à Ève, sa femme ; elle devint enceinte et donna naissance à Caïn. Elle dit : Avec l’aide de l’Éternel, j’ai formé un homme.
Elle mit encore au monde le frère de Caïn, Abel. Abel devint berger et Caïn cultivateur.
Au bout d’un certain temps, Caïn présenta des produits de la terre en offrande à l’Éternel.
Abel, de son côté, présenta les premiers-nés de son troupeau et en offrit les meilleurs morceaux. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ; mais pas sur Caïn et son offrande. Caïn se mit dans une grande colère, et son visage s’assombrit.
L’Éternel dit à Caïn : – Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre ?
Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte : son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le !
Mais Caïn dit à son frère Abel : – Allons aux champs. Et lorsqu’ils furent dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua.
Alors l’Éternel demanda à Caïn : Où est ton frère Abel : Je n’en sais rien, répondit-il. Suis-je le gardien de mon frère ? Et Dieu lui dit : Qu’as-tu fait ?
J’entends le sang de ton frère crier vengeance depuis la terre jusqu’à moi.
Maintenant, tu es maudit et chassé loin du sol qui a bu le sang de ton frère versé par ta main. Lorsque tu cultiveras le sol, il te refusera désormais ses produits, tu seras errant et fugitif sur la terre.
Caïn dit à l’Éternel : – Mon châtiment est trop lourd à porter. Voici que tu me chasses aujourd’hui loin du sol fertile, et je devrai me cacher devant toi, je serai errant et fugitif sur la terre et si quelqu’un me trouve, il me tuera.
L’Éternel lui dit : Eh bien ! Si on tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel marqua Caïn d’un signe pour qu’il ne soit pas tué par qui le rencontrerait.Caïn partit loin de l’Éternel : il alla séjourner au pays de Nod, le Pays de l’Errance, à l’orient d’Éden, le Pays des délices.
Caïn tuant son frère Abel
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Patriarche de L’HUMANITE – Seth est un personnage de la Genèse Il est le troisième enfant d’Adam et Ève, conçu après le meurtre d’Abel par Caïn. C’est un ancêtre de Noé. Il vécut 912 ans.
Il entre donc dans la lignée des patriarches de l’humanité, d’Adam à Abraham, en passant par Noé (l’ancêtre de tous les hommes après le déluge), et pour les chrétiens jusqu’à Jésus de Nazareth en passant par le roi David selon la généalogie donnée au début de l’évangile selon St Luc
Seth le troisième fils d’Adam et Ève
L’ange chasse Adam et Ève du Paradis
ADAM ET EVE CHASSES DU JARDIN D’EDEN
L’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultivât la terre, d’où il avait été pris. C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie
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Selon la Genèse, Noé descend de Seth, le fils d’Adam. Dix générations séparent Noé d’Adam.
Depuis Adam, les Hommes sont devenus mauvais, et Dieu projette d’exterminer toute forme de vie. Il décide d’épargner toutefois Noé, le seul Homme juste. Il lui ordonne de fabriquer une arche, et de s’y réfugier avec sa femme, ses fils et leurs femmes, ainsi que des couples de chaque espèce animale. Puis Dieu déclenche le déluge : une pluie battante qui submerge les montagnes et tue tous les animaux et tous les humains. Seule l’arche flotte.
Après 40 jours, la pluie s’arrête mais la terre est entièrement sous l’eau. La décrue s’amorce, et un jour, Noé lâche une colombe qui revint avec un rameau au bec.
Il la relâche sept jours après et elle ne revient plus, signe que la terre se découvre de plus en plus. Au bout de quelques mois, l’arche repose sur le Mont Ararat(dans l’actuelle Arménie).
Lorsque la terre est enfin sèche, Dieu dit à Noé de faire sortir tous les animaux et leur enjoint de se multiplier à nouveau sur la surface de la terre.
Dieu fait alors alliance avec Noé et ses fils, leur donne pour nourriture tout animal ou végétal, condamne le meurtre et leur ordonne d’être féconds.
Puis il promet qu’il n’y aura plus de Déluge et désigne l’arc en ciel comme rappel du Déluge et en signe d’alliance entre lui et la terre.
L’arche de Noé
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Tel est le début de l’histoire des Hébreux, que l’on date généralement aux environs de 1850 av. J.-C. « Et Térakh prit Abram son fils et Lot fils de Haran, son petit-fils, et Saraï sa bru, femme d’Abram, et les fit sortir d’Our des Chaldéens pour aller au pays de Canaan » (Genèse, XI, 31).
Abraham est le principal patriarche des religions juive, chrétienne et musulmane. Il est la figure centrale du livre de la Genèse et il est nommé Ibrahim dans le Coran. Considéré comme le père du peuple juif et du peuple arabe, il fait partie des premiers patriarches de la bible.
Initiateur du monothéisme aïeul du judaïsme et du christianisme, il est considéré comme un grand prophète dans l’islam. Dans le Livre de la Genèse, son nom est initialement Abram (« le Père est exalté ») puis devient Abraham, ce qui signifie « père d’une multitude de nations »
Deux passages bibliques mentionnent qu’Abraham est enterré à Hébron et la tradition juive situe la tombe dans des grottes au pied du monument connu comme le tombeau des patriarches et des matriarches.
L’ange retient la main d’Abraham pour le sacrifice d’Isaac
La Genèse semble indiquer que Térakh père avait 70 ans quand Abraham est né
« Térakh vécut 70 ans et engendra Abram, Nakhor et Haram »). Il faut comprendre qu’Abraham n’était pas l’aîné, bien qu’il soit cité en premier, et que c’est l’un de ses frères qui est né quand Térakh avait 70 ans, Abraham étant né plus tard. Si Abraham est cité en premier par la Parole, c’est peut-être parce que Dieu lui reconnaît une prééminence morale, étant le type même de l’homme de foi, le père de tous les croyants
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Sarah, l’épouse d’Abraham, est la seconde femme à apparaître dans la Bible après Ève. Elle joue un rôle important dans l’histoire du Salut.
Sarah, épouse d’Abraham, est la seconde femme qui apparaît dans la Bible, après Ève.
Elle joue un rôle important dans l’histoire du Salut, même si, au début, elle doute du plan de Dieu à son sujet. Une des caractéristiques les plus connues de Sarah, c’est son rire souvent inopportun. Mais le livre de la Genèse nous en dit beaucoup plus.
Le nom de Sarah signifie « princesse »
Dans la Genèse, Sarah est nommée « Saraï », qui signifie en hébreu « ma Dame » ou « ma princesse ». Dieu la nomme ensuite « Sarah », un nom hébreu qui signifie « dame », « princesse » ou « noble » Elle est la mère d’Isaac
Abraham prenant la main d’Isaac
L’ange auprès d’Agar et d’Ismaël
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LES PEUPLES A L’EPOQUE BIBLIQUE
LES EGYPTIENS
L’ÉGYPTE, célèbre pour ses pyramides et pour son fleuve, le Nil, fut la première puissance mondiale dans l’histoire biblique. C’est à son ombre que la nation d’Israël a vu le jour avec Joseph et c’est sur son sol que Moïse, rédacteur des cinq premiers livres de la Bible, est né et a été instruit.
Selon le premier livre des Rois, l’exode des Hébreux a eu lieu « quatre cent quatre-vingt ans » avant le début de la construction du temple de Salomon donc au milieu du XVe siècle avant notre ère. La date fournie par le livre des Rois a de fortes chances d’être symbolique (480 ans = 12 générations de 40 ans), d’autant plus que le livre de l’Exode précise que les Hébreux avaient travaillé sur les chantiers de construction de la ville de Ramsès
Or le premier roi d’Égypte à porter ce nom n’apparaît qu’à la fin du XIVe siècle. Et si la ville en question est bien celle érigée par Ramsès II, cela nous amène au XIIIe siècle, Ramsès II ayant régné de 1279 à 1313.
LES HITTITES
Selon l’Ancien Testament, qui les appelle indifféremment « Hittim », « Héthéens » ou « Hittites », c’est à dire fils de Heth, les Hittites auraient habité les hauteurs de Canaan au temps d’Abraham et au moment de la conquête israélite.
Pris dans son sens large, le mot Hittite couvre trois peuples parlant des langues indo-européennes très proches l’une de l’autre que la littérature hittite de l’époque classique.
Les hittites resteront comme l’une des plus grandes puissances du IIè millénaire, au Proche-Orient, avec les Assyriens et les Égyptiens. Aux environs de 1200 av. J.-C., la civilisation hittite disparaît brutalement pour des raisons peu précises.
LES ASSYRIENS
L’Assyrie émerge au IIIe millénaire avant notre ère sur les pentes montagneuses des monts Zagros, au nord de la Mésopotamie et de la vallée du Tigre.
Ses populations pauvres font d’abord allégeance aux cités-États de Sumer. Puis à l’empire de Babylone, elles forgent leur énergie dans des combats incessants contre les puissances occidentales, les Hittites, peuple indo-européen installé en Asie mineure (Turquie actuelle) et le Mitanni, royaume de langue sémitique situé à l’ouest (Syrie actuelle).
À différentes reprises, pendant plus d’un millénaire, les Assyriens vont soumettre à leur tour une grande partie du Moyen-Orient, en inventant la « guerre totale » : attaques par surprise, supplices et massacres des prisonniers, déportations des populations vaincues.
LES PHILISTINS
Les Philistins forment un peuple guerrier issu des peuples de la mer. Ils se sont établis au début du 12e siècle sur la côte au sud de Jaffa. Le pays des Philistins comprend 5 villes principales : Gat, Gaza, Ashdod, Eqrôn et Ashqelon. Les Philistins sont les ennemis jurés d’Israël dès leur installation, et leur présence sera un facteur déterminant de l’unification des tribus. Leur volonté de contrôler les principales vallées fertiles se soldera par des batailles majeures contre Israël, racontées principalement dans le livre des Juges et le Premier livre deSamuel
LES CANANEENS
Le Pays de Canaan est une expression de la bible hébraïque qui désigne la région de Canaan
Elle est tirée du nom du patriarche biblique Canaan , fils de cham , second fils de Noé ancêtres des hittites , Amorites, Cananéens et Jébuséens.
Le Pays de Canaan (Erets Kena’an) est ensuite celui où s’installe Abram, futur Abraham :
Il y a des milliers d’années, le peuple cananéens vivait dans une partie du monde qu’on peut situer aujourd’hui en Israël, en Palestine, au Liban, en Syrie et en Jordanie. Ce peuple a établi une culture qui est devenue influente au Moyen-Orient et au-delà. Les Cananéens ont créé le premier alphabet et ils ont établi des colonies dans toute la Méditerranée et ils ont été mentionnés plusieurs fois dans la Bible
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L’Éternel intervint en faveur de Sara comme il l’avait dit, il accomplit pour elle ce qu’il avait promis :
Sara tomba enceinte et donna un fils à Abraham dans sa vieillesse, au moment fixé dont Dieu lui avait parlé.Abraham appela Isaac le fils qui lui était né, que Sara lui avait donné.
Il circoncit son fils Isaac lorsqu’il fut âgé de 8 jours, comme Dieu le lui avait ordonné.
Abraham était âgé de 100 ans à la naissance de son fils Isaac. Sara dit : «Dieu m’a donné un sujet de rire et tous ceux qui l’apprendront riront de moi.»
Elle ajouta : « Qui aurait osé dire à Abraham : ‘Sara allaitera des enfants ?’ Pourtant, je lui ai donné un fils dans sa vieillesse.»L’enfant grandit et fut sevré. Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré.
Sara vit rire le fils que l’égyptienne Agar avait donné à Abraham.Alors elle dit à Abraham :
« Chasse cette esclave et son fils, car le fils de cette esclave n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac.»Cette parole déplut beaucoup à Abraham parce que c’était son fils.
Cependant, Dieu dit à Abraham : « Que cela ne te déplaise pas à cause de l’enfant et de ton esclave. Quoi que te dise Sara, écoute-la, car c’est par Isaac qu’une descendance te sera assurée.Je ferai aussi une nation du fils de l’esclave, car il est ta descendance.
Abraham se leva de bon matin. Il prit du pain et une outre d’eau qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule. Il lui remit aussi l’enfant et la renvoya. Elle s’en alla et se perdit dans le désert de Beersheba.
Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux et alla s’asseoir vis-à-vis, à la distance d’une portée d’arc, car elle se disait : « Je ne veux pas voir mourir mon enfant !» Elle s’assit donc vis-à-vis de lui et se mit à pleurer tout haut.
Dieu entendit les cris de l’enfant. L’ange de Dieu appela Agar depuis le ciel et lui dit : « Qu’as-tu, Agar ?N’aie pas peur, car Dieu a entendu les cris de l’enfant là où il se trouve.
Lève-tôt, relève l’enfant et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande nation.» Dieu lui ouvrit les yeux et elle vit un puits. Elle alla remplir l’outre d’eau et donna à boire à l’enfant.
Dieu fut avec l’enfant. Celui-ci grandit, habita dans le désert et devint tireur à l’arc. Il s’installa dans le désert de Paran et sa mère prit pour lui une femme égyptienne.
LE PARCOURS D’AGAR ET ISMAEL DANS LE DESERT
AGAR ISMAEL ET L’ANGE
Sara vit rire le fils qu’Agar, l’Égyptienne, avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n’héritera pas avec mon fils, avec Isaac.
Cette parole déplut fort aux yeux d’Abraham, à cause de son fils.
Mais Dieu dit à Abraham : Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l’enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu’elle te demandera ; car c’est d’Isaac que sortira une postérité qui te sera propre.
Je ferai aussi une nation du fils de ta servante ; car il est ta postérité.
Abraham se leva de bon matin : il prit du pain et une outre d’eau, qu’il donna à Agar et plaça sur son épaule ; il lui remit aussi l’enfant, et la renvoya. Elle s’en alla, et s’égara dans le désert de Beer-Schéba.
Quand l’eau de l’outre fut épuisée, elle laissa l’enfant sous un des arbrisseaux et alla s’asseoir vis-à-vis, à une portée d’arc ; car elle disait :Que je ne voie pas mourir mon enfant ! Elle s’assit donc vis-à-vis de lui, éleva la voix et pleura.
Dieu entendit la voix de l’enfant ; et l’ange de Dieu appela du ciel Agar, et lui dit :Qu’as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est.
(Note : ici Dieu n’apparaît pas, il parle du ciel sans apparaître à Agar)
Lève-toi, prends l’enfant, saisis-le de ta main ; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau ; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant.
Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d’arc.
Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Égypte.
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Jacob, est le patriarche hébreu, fils d’Isaac et de Rébecca, dont les fils formèrent les douze tribus d’Israël.
Au gué du Yabboq, un inconnu lutta avec lui une nuit entière, puis disparut à l’aube, en lui disant : « On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort contre Dieu et contre tous les hommes et tu l’as emporté.»
La tradition veut que cet inconnu fût un ange du Seigneur.
Jacob donna à cet endroit le nom de Penuel et repartit en boitant car il s’était démis la hanche pendant la lutte.
Jacob se réconcilia ensuite avec son frère jumeau Esaü, et, dès lors, il vécut en pays de Canaan, d’abord sur la rive gauche du Jourdain, ensuite sur la rive droite, à Sichem.
Il eut douze fils de ses deux femmes et de leurs servantes.
Léa lui donna six fils : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zabulon, et une fille Dinah
De sa servante Zilpa, il eut Gad et Asher
Par l’entremise de la servante Biléah :Dan et Nephtali,
Rachel qui avait été longtemps stérile ne mit au monde deux fils : Joseph, puis Benjamin.
Il alla résider à Hébron, auprès du tombeau d’Abraham. Il y demeura en paix jusqu’au jour où son fils Joseph l’appela en Égypte et l’installa avec sa famille entière au pays de Goshen.
Il y mourut à l’âge de cent quarante-sept ans ; le Pharaon fit embaumer son corps et le fit enterrer à côté de ses pères, dans la caverne de MacPélah, à Hébron.
Jacob se battant contre l’ange
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Jacob qui signifie Titulaire Du Talon père des 12 tribus
fit venir ses fils et il dit : « Rassemblez-vous, je veux vous révéler ce qui vous arrivera dans la suite des jours. Pressez-vous pour écouter, enfants de Jacob pour écouter Israël votre Père qui signifie Dieu Combattra.
1/ Rubensignifie : Voici Un Fils
Tu fus mon premier-né, mon orgueil et les prémices de ma vigueur : le premier en dignité, le premier en puissance.
Impétueux comme l’onde, tu as perdu ta noblesse ! Car tu as attenté au lit paternel, tu as flétri l’honneur de ma couche.
2-3/ Siméon qui signifie : A Entendu et Lévi qui signifie : Attaché ou Lié
Digne couple de frères ; leurs armes sont des instruments de violence.
Ne t’associe point à leurs desseins, ô mon âme ! Mon honneur, ne sois pas complice de leur alliance ! Car, dans leur colère, ils ont immolé des hommes et pour leur passion ils ont frappé des taureaux. Maudite soit leur colère, car elle fut malfaisante et leur indignation, car elle a été funeste ! Je veux les séparer dans Jacob, les disperser en Israël.
4/ Juda qui signifie : Que Dieu Soit Loué
Tes frères te rendront hommage ; ta main fera ployer le cou de tes ennemis ; les enfants de ton père s’inclineront devant toi !
Tu es un jeune lion, Juda, quand tu reviens, ô mon fils, avec ta capture ! Il se couche; c’est le repos du lion et du léopard; qui oserait le réveiller?
Le sceptre n’échappera point à Juda, ni l’autorité à sa descendance, jusqu’à l’avènement du Pacifique auquel obéiront les peuples.
Alors on attachera son ânon à la vigne, et à la treille le fils de son ânesse: on lavera son vêtement dans le vin, et dans le sang des raisins sa tunique;
les yeux seront pétillants de vin et les dents toutes blanches de lait.
5/ Zabulon qui signifie : Exalté, Honoré
occupera le littoral des mers : il offrira des ports aux vaisseaux et sa plage atteindra Sidon.
6/Issacharqui signifie : Il y a La Récompense
est un âne musculeux qui se couche entre les collines.Il a goûté le charme du repos et les délices du pâturage; et il a livré son épaule au joug et il est devenu tributaire.
7/Danqui signifie : Juge
sera l’arbitre de son peuple, sous lui se grouperont les tribus d’Israël.
Il sera, Dan, un serpent sur le chemin, un aspic dans le sentier: il pique le pied du cheval et le cavalier tombe renversé. J’espère en ton assistance, Seigneur.
8/Gadqui signifie : Soldat
sera assailli d’ennemis, mais il les assaillira à son tour.
9/Asherqui signifie : Heureux
sa production sera abondante; c’est lui qui pourvoira aux jouissances des rois.
10/ Nephtaliqui signifie : Mon Combat
est une biche qui s’élance; il apporte d’heureux messages.
11/Joseph qui signifie : Dieu Va Faire Croitre = Tribu d’Éphraïm et de Manassé
Un rameau fertile au bord d’une fontaine; il dépasse les autres rameaux le long de la muraille.
Ils l’ont exaspéré et frappé de leurs flèches ; ils l’ont pris en haine, les fiers archers: mais son arc est resté plein de vigueur et les muscles de ses bras sont demeurés fermes grâce au Protecteur de Jacob, qui par-là préparait la vie au rocher d’Israël;
Grâce au Dieu de ton père, qui sera ton appui et au Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions supérieures du ciel, des bénédictions souterraines de l’abîme, des bénédictions des mamelles et des entrailles ! Les vœux de ton père, surpassant ceux de mes ancêtres, atteignent la limite des montagnes éternelles ;ils s’accompliront sur la tête de Joseph, sur le front de l’Élu de ses frères !
12/ Benjamin qui signifie : Fils De Ma Main Droite
est un loup ravisseur: le matin il s’assouvit de carnage, le soir il partagera le butin. »
Tous ceux-là sont les douze tribus d’Israël ; et c’est ainsi que leur père leur parla et les bénit, dispensant à chacun sa bénédiction propre.
JOSEPH – FILS DE JACOB : UN DESTIN UNIQUE
Rachel, avant de mourir mis au monde Benjamin. Il n’était encore qu’un bébé et Jacob avait un amour infini pour son fils Joseph. Cependant, ses frères supportent mal cette préférence de leur père pour Joseph.Alors par jalousie, ils se mettent à le détester.
Un jour qu’ils étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père,Jacob dit à Joseph d’aller les rejoindre. Dès qu’ils l’aperçurent au loin et avant qu’il n’arrive près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent : c’est le moment, allons-y, tuons-le, et jetons le dans une de ces citernes. Nous raconterons à notre père qu’une bête féroce l’a dévoré.
Mais Rubène qui voulait le sauver leur dit : « Ne répandez pas son sang, jetez le dans une citerne sans le frapper ». Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de la tunique qu’il portait et que son père lui avait offerte et le jetèrent dans la citerne qui était vide. Ils s’assirent ensuite pour manger
Ils le vendirent pour 20 pièces d’argent aux Ismaélites et ceux-ci l’emmenèrent comme esclave en Égypte. De retour chez eux les frères de Joseph ramenèrent la tunique de leur frère à Jacob après l’avoir enduite du sang d’un animal qui l’aurait dévoré. Jacob demeura inconsolable.
Après des années, Joseph fut remarqué par le Pharaon qui le prit à son tour dans son palais et lui donna tout le commandement du pays d’Égypte.Bientôt il y eut une grande famine. Joseph ayant été prévenu en songe avait fait remplir les greniers de blé si bien que les égyptiens ne manquaient de rien
Joseph se fit reconnaître enfin de ses frères, il leur pardonna, retrouva son père et tous s’établirent en Égypte.
Jacob et ses fils resteront en Égypte où ils fondèrent chacun une famille. Chaque famille représentait une tribu.Ils formeront ainsi les 12 tribus d’Israël. Elles seront à l’origine d’un grand Peuple : Peuple d’Israël, ou Peuple Hébreux, ou Peuple juif -Joseph mourut, âgé de cent dix ans. On l’embauma, et on le mit dans un cercueil en Égypte.
Joseph vendu aux égyptiens
LA S’ARRETE LA GENESE : DE 1 A 50
LA BIBLE
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Désigne un ensemble de cinq livres (penta = cinq) : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome.
Genèse: 5chapitres
La Genèse (littéralement « origine »), c’est le livre des origines du monde, de l’humanité et du peuple juif. Le nom hébreu est Bereshit, «au commencement ». Dieu crée le monde, puis le premier homme, Adam, et la première femme, Ève, qu’il installe dans le jardin d’Éden.
Dieu chasse Adam et Ève du jardin d’Éden suite à leur désobéissance. C’est le récit de la fameuse Chute « ils croquèrent la pomme », qui n’en est pas une dans le texte biblique).
L’humanité se développe, mais dans le mauvais sens d’un point de vue moral, et Dieu décide d’envoyer le déluge, lors duquel Noé est épargné (grâce à son bateau, l’arche de Noé).
La terre est repeuplée par les descendants de ce célèbre patriarche. Les hommes décident de former un projet auquel Dieu décide de mettre fin par la dispersion linguistique : c’est l’épisode de la tour de Babel. Enfin, Dieu fait alliance avec un individu, appelé Abram et auquel il donne le nom d’Abraham, en lui promettant un pays (le pays de Canaan) et une descendance, malgré le fait que sa femme est stérile. Cette alliance est scellée par le rite de la circoncision.
Deux enfants naîtront à Abraham : Ismaël, auquel se rattachent les Arabes, et Isaac, dont le fils Jacob aura douze fils, eux-mêmes ancêtres des douze tribus d’Israël. La Genèse se termine par l’histoire de Joseph, un des fils de Jacob, et la venue en Égypte de toute la famille dudit Jacob.
Exode: 40 chapitres
Exode signifie « sortie » en grec. Il prend la suite de la Genèse : la famille de Jacob s’est développée et multipliée en Égypte, au point d’être ressentie comme une menace par le pharaon. Celui-ci applique une tactique qui n’est pas nouvelle pour tenter de maîtriser la croissance du peuple hébreu : l’oppression, le travail forcé, la purification ethnique (élimination des bébés de sexe masculin).
Dans ce contexte, Dieu se révèle à un certain Moïse (épisode du buisson ardent) et l’utilise pour faire sortir d’Égypte les descendants de Jacob (épisode des dix plaies d’Égypte, de l’institution de la Pâque, des eaux qui s’ouvrent pour laisser passer le peuple). On se situe alors, selon les datations, au 15e ou au 13e siècle av. J.-C. Dans le désert, sur le mont Sinaï,
Dieu conclut une alliance avec le peuple d’Israël et lui donne les dix commandements.
Dieu donne des lois de type civil, moral ou religieux au peuple d’Israël. Après une révolte des Israélites qui se fabriquent un veau d’or et le présentent comme leur dieu, il leur indique aussi les plans et le mobilier d’un sanctuaire portatif qu’ils doivent réaliser et dans lequel ils peuvent lui rendre un culte. On l’appelle couramment « tabernacle ».
Lévitique: 27 chapitres
« Lévitique » signifie «de Lévite » et reprend le nom de la tribu chargée du culte et des sacrifices au sein d’Israël. Autant le dire tout de suite, ce livre composé presque exclusivement de règles et de lois diverses suscite rarement les passions, d’autant plus que les premiers chapitres sont consacrés à la description des sacrifices à offrir à Dieu, que ce soit en signe de reconnaissance ou pour le pardon de péchés (c’est-à-dire des violations de la loi de Dieu) commis involontairement.
Suivent de nombreuses règles civiles et morales, des prescriptions relatives au pur et à l’impur ainsi que des lois liées au culte, scandées par le refrain : « Vous serez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. »
Nombres: 36 chapitres
Le livre tire son nom grec des deux recensements du peuple d’Israël mentionnés dans le livre. Le peuple d’Israël n’a en effet toujours pas bougé du mont Sinaï, un an après y être arrivé. Il en repart pourtant au chapitre 10, en prenant la direction du pays promis à Abraham. Une mission de reconnaissance menée par 12 espions convainc le peuple qu’il n’aura pas la force de conquérir la terre promise et qu’il aurait mieux fait de rester en Égypte. En guise de sanction, Dieu annonce la mort de toute cette génération au cours de 40 années d’errance dans le désert.
Mais ce n’est pas la seule fois où Dieu punit son peuple: on ne dénombre pas moins de sept révoltes dans ce livre !
Deutéronome: 34 chapitres
Littéralement « deuxième loi », le Deutéronome a une forme apparentée à celle des traités de suzeraineté hittites du 2e millénaire av. J.-C., qui réglaient les rapports entre un peuple conquis et son nouveau souverain (le souverain étant ici Dieu).
Il répète l’ensemble de la loi sous la forme de discours adressés par Moïse au peuple d’Israël juste avant l’entrée dans le pays promis, le pays de Canaan. Le peuple est appelé à toujours adorer son Dieu et à ne pas imiter les autres peuples ni adopter leurs dieux. Le chapitre 6 contient le deuxième commandement le plus célèbre de la Bible ainsi que le fameux Shema (Écoute, Israël) répété aujourd’hui encore par les juifs.
Après l’énoncé d’un certain nombre de bénédictions rattachées au respect de la loi, et de malédictions liées à son non-respect (parmi elles figure la sanction de l’exil), le livre se termine sur la mort de Moïse, à qui Dieu ne permet pas d’entrer dans le pays promis, mais seulement de le voir depuis le sommet d’une montagne (le mont Nebo)
Ce sera son assistant, un dénommé Josué, qui lui succédera à la tête d’Israël.
LA THORA
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Moise est, selon la tradition, le premier prophète du judaïsme, qui s’appelle parfois « mosaïsme », ce qui signifie « religion de Moïse ». Moïse apparaît dans le l’exode
Il est probablement le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la loi pour le judaïsme, préfigurant Jésus pour le christianisme et précédant le prophète Mahomet pour l’islam
Pour les traditions monothéisme juive et chrétienne, Moïse est l’auteur sous inspiration divine du Pentateuque c’est-à-dire des cinq premiers livres de la bible, livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans le judaïsme.
C’est là que sont relatées l’histoire de Moïse lui-même, celle des patriarches et celle du peuple d’Israël
Moïse y apparaît comme le prophète et le guide qui conduit le peuple hébreu hors d’Égypte , pays où ils vivaient dans la servitude, Fils d’ Amram de la tribu des Levi , Moïse est le premier personnage à être nommé « homme de Dieu » dans la Bible.
Moise et les dix commandements
Jésus l’a affirmé lors de sa vie publique : il n’est pas venu abolir la loi, mais l’accomplir.
L’Église reprend cette démarche du Christ, en invitant les fidèles à suivre les dix commandements énoncés dans l’Ancien Testament, cadre reconnu par Jésus comme étant essentiel à la vie de foi.
S’il ne retire rien de la loi, Jésus la rassemble en deux « commandements », aussi importants l’un que l’autre : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit (et le second, qui lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
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« Hébreu » pourrait venir de la racine du verbe Avar, qui signifie passer.
Par définition, les Hébreux seraient « ceux qui passent » ou « ceux par-delà le fleuve » (les errants, les nomades, qui ne s’installent pas, des pérégrinants.
Certains valorisent une origine égyptienne, habirou, qui veut dire « nomades »
Les hébreux appartiennent à un peuple qui a marqué l’histoire de l’humanité. C’est le premier peuple monothéiste de l’humanité. C’est à dire qu’ils ne croient qu’en un seul dieu.
Cette particularité les rend à part dans un monde ancien polythéiste et croyant donc en plusieurs dieux. Retracer l’histoire de ce peuple c’est essayer de comprendre comment ce peuple installé sur un territoire aussi minuscule que la Palestine, a-t-il pu avoir un rôle aussi important dans l’histoire ?
L’histoire des hébreux nous raconte que vers –1800 avant notre ère, Abraham quitte la ville d’Ur en Mésopotamie pour gagner le pays de Canaan, une bande de terre fertile entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée.
Mais selon la Bible, Joseph un des descendants d’Abraham aurait installé les Hébreux en Égypte et fit venir les hébreux car ces derniers souffraient de la famine au pays de Canaan.
Après un long séjour en Égypte, ils doivent fuir ce pays en –1300 avant notre ère sous la conduite de Moïse pour échapper à l’esclavage et aux menaces du pharaon
Les Hébreux initialement des nomades le sont devenus par la force des choses. Ils connaissent une histoire marquée par la difficulté de l’appropriation de terre afin de construire leur royaume.
Se disant peuple élu, car premier peuple monothéiste, les Juifs sont appelés ainsi à la suite de la conquête romaine. Cette appellation concerne tous les pratiquants de la religion juive. A défaut d’un vrai territoire circonscrit, leur religion s’appuyant sur la Bible devient le refuge d’unicité de tout un peuple
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Le terme « Juif » dérive du nom du quatrième fils de Jacob, Judah –Yéhoudah en hébreu – et peut avoir à l’origine uniquement désigné les descendants de Judah, qui constituaient l’une des douze tribus d’Israël.
Sur son lit de mort, Jacob assigna à Judah le rôle de chef et de roi ; prophétie qui s’accomplit en 869 avant l’ère commune lorsque l’ensemble des douze tribus se soumit au règne du roi David de la tribu de Judah.
Après la mort du fils de David, le roi Salomon, un conflit scinda les douze tribus d’Israël en deux royaumes : le « Royaume de Judah » au sud, qui comprenait les tribus de Judah et de Benjamin (ainsi que des Lévites et des prêtres) et qui avait pour centre la capitale Jérusalem et le Saint Temple ; et le « Royaume d’Israël » au nord, qui comprenait les dix autres tribus.
Au Vème siècle avant l’ère commune, le Royaume d’Israël fut conquis par le roi assyrien Sennachérib et les dix tribus furent exilées et perdues.
Les seuls Israélites restants furent les habitants du Royaume de Judah, et le terme « Yéhoudi » ou « Juif » vint à désigner tous les Israélites,indépendamment de leur ascendance tribale
La légende dit : Salomon possédait un sceau, insigne de pouvoir et d’autorité sacrée :l’étoile à six branches. La signification était la suivante.
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La tradition biblique rapporte l’origine de ce nom dans le livre de la Genèse, quand le troisième des patriarches hébreux, Jacob, est renommé Israël (« Celui qui lutte avec Dieu » ou « Dieu est fort, Dieu triomphe ») après avoir combattu avec un ange de Dieu.
L’histoire d’Israël est relativement longue dans la mesure où son origine en tant qu’ancien État hébreu date du XIe siècle avant notre ère, alors que l’État d’Israël qu’on connaît aujourd’hui a été fondé en 1948.
On constate aussi que l’histoire de l’ancien Israël n’est qu’une suite d’exodes et de dominations du peuple hébreu par d’autres peuples plus puissants tels les Babyloniens, les Perses, les Grecs d’Alexandre le Grand, les Syriens, les Romains, etc.
À l’origine, les Hébreux vécurent dans une relative prospérité en Égypte jusqu’à ce que, vers 1250 avant notre ère, voulant fuir la domination égyptienne, ils quittèrent ce pays.
À cette époque, les Juifs parlaient l’hébreu, une langue de la famille afro asiatique (groupe sémitique). On sait que l’ancien royaume d’Israël, lors de son apogée sous le règne du roi David (au début du Xe siècle avant notre ère) englobait le territoire actuel d’Israël ainsi qu’une partie de la Jordanie et de la Syrie. À la mort du roi Salomon en 922 (avant notre ère), le pays fut divisé en deux parties. Le nom d’Israël fut conservé par le royaume du Nord, qui prit pour capitale Samarie. Ce royaume fut détruit par les Assyriens en 721.
Le royaume du Sud, appelé royaume de Juda, réussit à se maintenir jusqu’au VIe siècle (av. J.-C.), époque à laquelle il fut conquis par la Babylone.
Le royaume d’Israël fut ensuite détruit et ses habitants déportés : ce furent les « tribusperdues » réfugiées à Babylone (587). À cette époque, l’hébreu subit une influence progressive de l’araméen — une autre langue chamito sémitique — au point où la plupart des Juifs perdirent leur langue au profit de l’araméen, la langue de l’Empire babylonien.
L’Empire perse
En 538, le roi Cyrus le Grand conquit Babylone et fonda l’Empire perse ; il autorisa les Juifs à retourner en Judée. Environ 42 000 Juifs de Babylone se préparèrent au retour dans leur pays d’origine et contribuèrent à répandre de plus en plus l’araméen dans la région. Puis, en 333, la Macédoine d’Alexandre le Grand s’imposa comme la puissance dominante de l’époque.
C’est alors que la Judée devint une province de l’empire d’Alexandre, ce qui eut pour effet d’encourager les Juifs à émigrer par milliers vers la nouvelle capitale d’Alexandrie en Égypte, mais aussi vers les principales cités du monde connu, et ce, des rives de la mer Noire jusqu’aux îles grecques de la mer Égée.
Ces immenses mouvements de population prirent une telle importance qu’on les désigna sous le nom de diaspora (en grec :« dispersion »). Éloignés de Jérusalem et de la Judée, la plupart des émigrants juifs adoptèrent le grec, la langue de communication commune à tout l’empire hellénique.
On traduisit même l’Ancien testament en grec. Ainsi, tandis que la plupart des Juifs de la diaspora parlaient le grec, les Juifs de Judée utilisaient massivement l’araméen. L’hébreu était entré dans une sorte d’hibernation, sauf comme langue liturgique.
À la mort d’Alexandre en 323, l’empire grec fut divisé. La Judée revint d’abord à l’Égypte qui fut écrasée en 198 par la Syrie, laquelle annexa ensuite la Judée à ses territoires ; les Syriens parlaient, pour leur part, un idiome s’apparentant à l’araméen.
En 167, le roi Antiochos IV interdit la religion juive. En 63 avec le général Pompé la Judée devint une province romaine et, au Ier siècle de l’ère chrétienne, les Juifs, dont Jésus (ou Yeochoua) de Nazareth (né à Nazareth, selon la tradition) faisait partie, vivaient généralement un certain bilinguisme hébreu-araméen.
En fait, la plupart des Juifs parlaient couramment un araméen hébraïsé, puis l’hébreu, alors que les plus instruits parlaient aussi le grec.
Les Répressions
Sur le plan politique, les Juifs subirent plusieurs répressions qui aboutirent à une violente insurrection déclenchée par les zélotes, une faction politico-religieuse juive réputée pour sa résistance aux Romains en Judée.
La révolte fut écrasée par les légions de Titus lors de la destruction du Seconde Temple de Jérusalem en 70 (apr. J.-C.).
Ce fut le signal de la dispersion des Juifs et un coup fatal pour la langue hébraïque. La province romaine de Judée conserva quelque temps son nom, soit jusqu’en 135, alors que le nom de la province fut changé en Syrie-Palestine -Jérusalem devint une cité romaine interdite aux Juifs, sous peine de mort.
À cette époque, les Juifs de la Judée (Palestine) ne parlaient que l’araméen, un araméen plus ou moins hébraïsé. L’hébreu perdit définitivement son caractère de langue parlée et ne subsista plus que chez une petite élite religieuse qui continua de lire et d’interpréter les textes de la Bible. Néanmoins, plusieurs parties des Saintes Écritures ne furent plus rédigés qu’en araméen. Cette période de l’histoire sonna la fin de l’ancien Israël. Bref, l’histoire de la langue hébraïque montre que le maintien de l’hébreu parlé fut lié au maintien de l’indépendance politique et que la disparition de cette langue coïncide avec la perte de leur État.
Longue période d’hibernation de l’hébreu
En réaction à la dispersion des membres du peuple hébreu, les rabbins bâtirent une religion — le judaïsme — adaptée à l’exil.
Ceux-ci fondèrent l’unité des juifs sur leur héritage littéraire biblique, l’organisation des communautés et l’éternel espoir messianique, puis ils fixèrent les règles de la pratique religieuse.
Durant six siècles, les chefs religieux codifièrent la Loi orale dont ils rédigèrent l’essentiel dans la Mishnah et la Gemara, lesquelles formèrent le Talmud.
Les textes religieux furent de plus en plus rédigés en araméen afin que le peuple pût les comprendre. D’ailleurs, l’araméen était parlé, écrit et lu de l’Inde à l’Égypte, puis du Caucase jusqu’à l’Arabie. En fait, l’araméen régna sur de vastes territoires durant plusieurs siècles, soit jusqu’à la conquête arabe dont l’écriture elle-même dérive d’une forme de l’alphabet araméen.
Au VIe siècle, l’arrivée de l’islam dans la région de la Judée ne suscita pas de difficulté majeure, bien que, après la conquête arabo-musulmane de la Mésopotamie en 637, le calife Omar interdit aux juifs d’occuper une fonction politique, d’avoir des serviteurs musulmans, de porter des armes, de construire ou de réparer les synagogues, et de pratiquer le culte à haute voix.
Les Juifs purent tout de même conserver une certaine autonomie. Cette époque suscita le développement d’une riche culture où se mêlèrent les enseignements en grec, en arabe et en araméen.
Cependant, après la conquête arabe, les Juifs en vinrent à abandonner progressivement l’usage de l’araméen qui fut de plus en plus supplanté par l’arabe. En Europe, les Juifs avaient non seulement oublié leur langue ancestrale, mais s’étaient mis à utiliser d’autres langues, c’est-à-dire celles des pays d’accueil où ils s’étaient installés.
Toutefois, au cours des siècles qui suivirent, les Juifs se distinguèrent des autres peuples non seulement en utilisant l’hébreu comme langue liturgique, mais surtout en créant de nouvelles langues qui ont contribué à évincer l’hébreu encore davantage.
Les « langues juives » ou judéo-langues les plus connues furent le yiddish et le judéo-espagnol. Il s’agit d’un phénomène d’hybridation linguistique, car toutes ces judéo-langues se sont constituées sur la base de la langue locale avec un apport lexical plus ou moins important de l’ancien hébreu.
Lors de la victoire des Turcs ottomans sur les Mamelouks égyptiens en 1517, la Palestine, où vivaient Juifs et Palestiniens, allait devenir turque et faire partie de l’empire ottoman jusqu’à l’hiver… 1917-1918. Le pays fut divisé en quatre districts administrativement rattachés à la « province de Damas » et gouvernés depuis Istanbul. Le district de Jérusalem fut placé entre les mains de Palestiniens arabisés, descendant des Cananéens et des colonisateurs successifs.
Le nom de Palestine (« Filastin ») perdit sa valeur officielle pour « province de Damas », mais la population locale continua d’utiliser familièrement et officieusement Filastin. Le turc devint la langue officielle de l’administration, alors que l’arabe restait la langue de la majorité de la population locale.
Le yiddish
Le yiddish (du mot allemand Jüdisch qui signifie « juif ») reste sans contredit la plus connue de ces langues. Formé au début du Moyen Âge (vers le XIe siècle), le yiddish est la langue parlée par les juifs ashkénazes, c’est-à-dire les juifs établis en Allemagne et en France depuis l’époque de Charlemagne, puis en Bohème, en Pologne, en Lituanie et en Ukraine ; cette langue s’étendit également, vers le XVIe siècle, aux Pays-Bas et dans le nord de l’Italie. Notons que le yiddish s’écrit avec l’alphabet hébreu. En raison de son influence à prédominance germanique, le yiddish est considéré comme un idiome appartenant au groupe des langues germaniques. Il semble qu’environ 70 % du vocabulaire du yiddish soit d’origine allemande, 15 % d’origine slave et 5 % d’origine hébraïque.
Avant la Seconde Guerre mondiale, on estimait à 11 millions le nombre de juifs parlant encore cette langue. Mais le génocide nazi a anéanti plus de la moitié des locuteurs du yiddish. Plus de 80 % des juifs du monde entier appartiennent à la communauté des ashkénazes.
COMMUNAUTE PARLANT LE YIDDISH : LES ULTRAS ORTHODOXES
Le judéo espagnol
Le judéo-espagnol est une autre langue parlée par les juifs de la diaspora. Cependant, les juifs appartenant à cette aire linguistique proviennent de la péninsule Ibérique, de l’Afrique du Nord, de la Turquie, de la Grèce et de l’Italie.
On les appelle les juifs séfarades, ce qui signifie en hébreu : « Espagne ». Le 31mars 1492, le roi Ferdinand de Castille décida de chasser tous les juifs d’Espagne qui refusaient de se convertir au catholicisme.
Tout apprendre : www.surlespasdejesus.com
Près de 200 000 juifs s’exilèrent au Portugal, en Afrique du Nord (surtout au Maroc), en Turquie et dans certains autres pays de la Méditerranée
La renaissance de l’hébreu : la renaissance
On sait que l’hébreu a cessé d’être utilisé comme langue orale vers l’an 200 de notre ère. Tombé en désuétude comme langue parlée, il a néanmoins continué d’être employé comme langue écrite par certains juifs instruits jusqu’au XIIe siècle, époque où il a connu une certaine renaissance littéraire.
En réalité, si l’hébreu parlé était une langue morte, il n’en était pas ainsi pour la langue écrite.: « L’hébreu n’était plus vivant, mais il n’était pas mort. » Depuis le début du Moyen Âge jusqu’au XXe siècle, l’hébreu a continué à servir de langue véhiculaire écrite non seulement entre les rabbins, mais aussi entre les marchands parce qu’il était couramment utilisé pour la comptabilité. Or, durant plusieurs siècles, les usagers de l’hébreu écrit ont continué à créer de nouveaux mots afin de satisfaire les besoins de la communication.
L’ALPHABET HEBREU
LE PEUPLE DU LIVRE
On qualifie souvent le peuple juif de » peuple du livre « . Mais de quel livre s’agit-il ? De la Bible, dira-t-on. En fait, la réalité n’est pas si simple.
Le livre qui a façonné l’identité d’Israël, puis du peuple juif a, certes, d’abord été la Torah, la Loi écrite, mais ensuite la Michna, la Loi orale, puis l’immense littérature juridique et exégétique qui s’est développée au fil du temps. A partir de la destruction du Deuxième Temple en 70 AP. J.-C., les communautés juives, dispersées et désormais privées d’un lieu de culte central, se sont pour ainsi dire identifiées au texte, canonisant une succession de corpus qu’elles ont placés au cœur de leur réflexion spirituelle, mais aussi de leur organisation sociale.
Cette centralité des textes de la tradition a conduit à une préoccupation sans cesse croissante pour la textualité et l’interprétation, transformant le judaïsme d’une religion du culte en une religion du débat et de la controverse.
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Le mont Sinaï (ou Djebel Moussa, « la Montagne de Moïse « ) est un mont d’Égypte, haut de plus de 2 200 mètres. Dans la tradition biblique le mont Sinaï est le lieu où Moise a reçu les 10 commandements
Sous l’empereur Justinien un monastère chrétien a été construit au pied de la montagne, sur les « lieux du Buisson Ardent », le Monastère sainte Catherine.
Dieu dit à Moïse : « Monte vers l’Éternel avec Aaron, Nadab et Abihu ainsi que 70 anciens d’Israël, et vous vous prosternerez de loin. Moïse s’approchera seul de l’Éternel : les autres ne s’approcheront pas et le peuple ne montera pas avec lui. »
Moïse vint rapporter au peuple toutes les paroles de l’Éternel et toutes les règles. Le peuple entier répondit d’une seule voix: « Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit »
Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel. Puis il se leva de bon matin, construisit un autel au pied de la montagne et dressa 12 pierres pour les 12 tribus d’Israël.
Il envoya de jeunes Israélites offrir à l’Éternel des holocaustes ainsi que des taureaux en sacrifices de communion. Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassines, et avec l’autre moitié il aspergea l’autel.
Il prit le livre de l’alliance et le lut en présence du peuple. Ils dirent : « Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, nous y obéirons»
Moïse prit le sang et en aspergea le peuple en disant : « *Voici le sang de l’alliance que l’Éternel a conclue avec vous sur la base de toutes ces paroles »
L’Éternel dit à Moïse : « Monte vers moi sur la montagne et restes-y. Je te donnerai des tables de pierre, la loi et le commandement que j’ai écrits pour les enseigner»
Moïse se leva avec son assistant Josué et commença à gravir la montagne de Dieu.
Moïse monta sur la montagne, qui fut recouverte par la nuée. La gloire de l’Éternel reposa sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant 6 jours. Le septième jour, l’Éternel appela Moïse du milieu de la nuée.
La gloire de l’Éternel avait l’apparence d’un feu dévorant au sommet de la montagne, aux yeux des Israélites. Moïse pénétra au milieu de la nuée et continua de gravir la montagne. Il y resta 40 jours et 40 nuits.
LE MONASTERE SAINT CATHERINE
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« Après la mort de de Moïse, le serviteur du Seigneur, le Seigneur parla à Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse, et lui dit : « Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe le Jourdain que voici, toi avec tout ce peuple, vers le pays que je donne aux fils d’Israël » ».
Tels sont les premiers versets bibliques du livre de José. Mais qui est-il donc ?
Dans les livres précédents, il était « Serviteur de Moïse », désigné ensuite par le prophète comme son successeur. Entre temps, il va asseoir sa notoriété en explorant le pays de Canaan pour y conduire le peuple d’Israël.
Il se distinguera d’ailleurs par ses faits d’armes lorsque les tribus d’Israël sont attaquées.
C’est alors que Moïse décide qu’Osée, qui signifie « il sauve », soit désormais appelé Josué, ce qui signifie « YHWH est le sauveur ».
JOSUE VAINQUEUR DES PHILISTINS
LE SOLEIL A TOURNE AUTOUR DE L’ARCHE DE L’ALLIANCE
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Les prophètes d’Israël occupent une place importante dans l’Ancien Testament et ont fait l’objet de commentaires nombreux et variés. Pour la tradition juive, ils continuèrent l’œuvre de Moise et furent ses fidèles interprètes
Pour l’Église chrétienne, ils ont prédit la venue du Christ et annoncé notamment ses souffrances et son règne glorieux
Les principaux prophètes
DEBORA
La fameuse « prophétesse » qui apparaît dans le livre biblique des Juges et chez laquelle les Israélites se rendaient pour demander la justice, sous le palmier, entre Rama et Béthel. C’est par un oracle que Debora engagea Baraq à marcher victorieusement contre les philistins
ELIE
Prophète d’Israël « Yahvé est mon Dieu » qui est l’un des personnages les plus populaires, aussi bien dans la Bible — Ancien Testament et Nouveau Testament — que dans les traditions juives tardives.
EZECHIEL
L’un des plus grands prophètes d’Israël, Ézéchiel a donné son nom à l’un des livres de l’Ancien Testament, livre qui rapporte son témoignage et son message, et dont il fut certainement en partie l’auteur. Il exerça son ministère à Jérusalem et à Babylone
ISAI
Isaïe (ou Esaïe), dont le nom signifie « Yahvé est salut », est un des plus célèbres prophètes d’Israël, comme l’attestent déjà l’Église primitive et les milieux esséniens (les découvertes de Qumrān, près de la mer Morte, ont permis de retrouver divers manuscrits d’Isai
JEREMIE
Jérémie, dont le nom signifie sans doute « Yahvé (c’est-à-dire le Dieu d’Israël) élève », est l’une des figures les plus attachantes du prophétisme biblique. Ce qui est remarquable chez lui, c’est sa grande sensibilité et le rôle que joue, tant dans son existence que dans son message, la vie intérieure. Il est le prophète du dialogue avec Dieu
MOISE
Moïse doit sa célébrité aux textes de l’Ancien Testament. Il y est présenté comme le chef qui a conduit les Israélites hors d’Égypte et leur a donné leur loi, la Torah. Ce sont, en effet, les livres de la Torah (Pentateuque) qui, de l’Exode au Deutéronome,
NATHAN
Le personnage principal qui porte ce nom -abrégé de natan-Yah, « Yahvé a donné » – est le prophète dont, selon la tradition biblique, l’influence fut grande à la cour de David. C’est lui qui adressa au roi de vigoureux reproches lorsque celui-ci fit tuer l’époux de Bethsabé
Les prophètes d’Israël occupent une place importante dans l’Ancien Testament et ont fait l’objet de commentaires nombreux et variés. Pour la tradition juive, ils continuèrent l’œuvre de Moïse et furent ses fidèles interprètes ;
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LES PRINCIPAUX ROIS D’ISRAEL
Le premier roi de l’État d’Israël. Saül « qui a été demandé [par Dieu] ») était originaire d’une famille rurale de la tribu de Benjamin.
Saül fut le premier roi du peuple d’Israël, vers 1040 av. J.C. C’est Dieu qui l’avait choisi et il avait chargé le prophète Samuel de le consacrer comme roi ; mais après un bon début, Saül donna malheureusement raison aux pires craintes du prophète : son bon plaisir et l’amour du pouvoir et de la guerre l’emportèrent sur la fidélité à l’Alliance.
Ce fut si grave que, sans attendre la fin de son règne, Samuel, sur l’ordre de Dieu, envisagea la succession et choisit déjà le futur roi : ce fut David, le petit berger de Bethléem ; écuyer du roi, Saül fut formé à la cour ; il devint peu à peu un remarquable chef de guerre dont les succès se racontaient partout. Saül, d’abord enthousiaste – il fit même de David son gendre – conçut bientôt d’affreux soupçons et une jalousie féroce pour ce rival potentiel.
Les philistins s’étant précipités sur Israël, les tribus méridionales, qui se rappelaient le massacre des prêtres de Nobé, ne firent aucune résistance. Saül, à la tête de ses troupes, campait sur la montagne de Gelboé. Saisi de frayeur à la vue de l’ennemi, il consulta le Seigneur, mais il n’en reçut aucune réponse.
Agissant alors en désespéré, il quitta ses habits royaux pour n’être pas reconnu, et, suivi de deux officiers, se rendit à Endor, chez une femme possédée d’un esprit de magie. « Consulte pour moi ton démon, lui dit-il ; fais-moi paraître Samuel ».
Le prophète, par la permission de Dieu, apparut à l’instant et dit Saül : »Pourquoi troublez-vous mon repos et pourquoi m’interrogez-vous, puisque le Seigneur vous a déjà abandonné et qu’il est passé à celui qui doit régner à votre place ? Dieu va vous livrer aux Philistins, et demain, vous et vos fils, vous serez avec moi, et le Seigneur livrera aux Philistins le camp d’Israël ».
Saül engagea le combat d’un cœur défaillant. Ses troupes furent taillées en pièces, Jonathas et deux autres de ses enfants périrent. Comme il attendait à tout moment la mort qui lui avait été annoncée, le désespoir le porta à prier son écuyer de le tuer. Celui-ci ayant refusé de le faire, Saül se jeta sur la pointe de son épée et mourut ainsi dans sa révolte contre le Seigneur.
LE ROI SAUL MENACANT DAVID
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Le roi David est un personnage central pour les chrétiens car Jesus descend de ce roi par Joseph. Il l’est aussi pour les juifs et les musulmans. La tradition fait remonter son règne au Xe siècle av. J-C
David est le plus jeune d’une famille de 8 frères. Quand il naît à Bethléem en Judée, le roi Saül règne sur le peuple d’Israël on s’attend à ce qu’un des fils de Saül prenne la succession de son père.
Tout bascule dans la vie de David, le jour où les Philistins viennent menacer les armées du roi Saül. Ils ont dans leur rang un soldat immense nommé Goliath.
Ce dernier défie Israël en combat singulier. Les guerriers les plus redoutables de l’armée de Saül sont morts de peur.
Personne n’ose relever le défi… sauf David qui n’admet pas que le Dieu d’Israël soit ainsi déshonoré. Habitué à manier la fronde pour chasser les bêtes féroces, David frappe en plein front le géant qui s’écroule terrassé. Immédiatement, David devient un héros pour tout le peuple d’Israël.
A l’âge de 30 ans, Saül et ses nombreux fils ayant été tués dans une bataille au mont Gilboa, David est d’abord établi comme roi de la tribu de Juda à Hébron où il règne sept ans. Au Nord, règne un fils de Saül qui sera trahi et assassiné par ses propres généraux. C’est alors que David devient roi sur tout le peuple d’Israël.
David fait de Jérusalem la capitale de son royaume et il y installe l’Arche d’Alliance qui marque le lieu de la présence de Dieu – Son successeur est son fils Salomon, un roi qui s’illustrera par sa sagesse dans le gouvernement d’Israël.
Guerrier, musicien et poète, l’écriture de nombreux psaumes compilés dans le livre des psaumes lui est traditionnellement attribuée.David a reçu de Dieu la promesse d’une alliance indéfectible envers sa dynastie.
Après sa mort, le peuple d’Israël se met à espérer un nouveau David qui ne soit pas seulement un roi, mais l’Envoyé même de Dieu, le Messie, restaurateur de la grandeur d’Israël. Voilà pourquoi Jésus sera souvent appelé « Fils de David ».
Les chrétiens font en effet de Jésus-Christ l’héritier de la promesse messianique faite à David. Ensuite, à travers Jésus-Christ, l’héritage se transmet à tous les prêtres mais aussi dans une mesure moindre aux rois de la chrétienté, à l’instar de Charlemagne qui se proclame « nouveau David », et même à tous les fidèles qui sont prêtres, prophètes et rois
LA VICTOIRE DE DAVID SUR GOLIATH
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Selon la Tradition biblique, le Mont Moriah est identifié à la Cité de Jérusalem au lieu même où le roi Shlomo (Salomon) édifia le Temple
« Salomon commença à bâtir la maison du Seigneur à Jérusalem, sur le Mont Moriah
Là le Seigneur était apparu à son père David, qui avait fixé son choix sur l’emplacement lui appartenant dans l’aire d’Ornan, le Jébuséen ».
L’on comprend donc, selon le récit de la ligature d’Isaac que le mont Moriah mentionné dans le livre de la Genèse est une allusion à la future Jérusalem :
L’Éternel] reprit « Prends ton fils, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac; achemine-toi vers la terre de Moriah et là offre-le en holocauste sur une montagne que je te désignerai»
La mosquée d’Omar a été édifié à l’emplacement même du Mont Moriah
L’ESPLANADE DU TEMPLE OU DES MOSQUEES OU SE TROUVAITLE MONT MORIAH
L’esplanade des Mosquées « Noble Sanctuaire »), est le troisième lieu saint de l’islam, après la Mecque et Médine. Sur cette esplanade s’élèvent le Dôme du rocher (le mont Moriah) et la mosquée El Aqsa, la plus grande mosquée de Jérusalem. Antérieurement à leur construction, selon la tradition musulmane Mahomet se serait élevé au ciel depuis cet endroit pour que Dieu lui donne les 5 prières quotidiennes lors du voyage nocturne.
L’Esplanade des Mosquées se situe dans la vieille ville de Jérusalem. L’esplanade est aussi appelée le Mont du temple, car s’y dressait dans l’antiquité les deux temples de Jérusalem (celui de Salomon et celui d’Hérode),le plus haut lieu saint du judaïsme
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Salomon, roi des Israélites, qui régna de 971 à 931 avant notre ère. Il était fils de David et de Bethsabée. Son histoire est racontée au troisième livre des Rois.
Quand David fut vieux, son fils Adonias tenta de se faire proclamer roi. Alors David ordonna au prêtre Sadoq d’oindre Salomon comme roi après lui Salomon commença par mettre à mort son frère aîné, Adoniah, qui avait conspiré contre lui
L’œuvre capitale de son règne fut la construction du premier temple dit de Salomon à Jérusalem.
Sa sagesse surpassait encore sa magnificence : il en donna, dès le début de son règne, une preuve éclatante dans le fameux jugement auquel son nom est resté attaché : deux femmes se disputaient le même enfant ; le roi ordonna d’apporter un glaive, de couper l’enfant en deux parties, et de donner la moitié à l’une et la moitié à l’autre. Mais celle qui était la véritable mère s’y opposa, préférant renoncer à son fils et qu’il fût vivant. Le roi connut ainsi qu’elle était la mère, et lui fit rendre son enfant.
LE JUGEMENT DE SALOMON
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LES MURAILLES OU LES REMPARTS DE JERUSALEM
De tous temps Jérusalem fut entouré de murailles
Les murailles actuelles ont été rénovées par le sultan ottoman, Soliman le Magnifique qui a fait construire ces imposantes murailles ente 1537 et 1541. La légende raconte qu’il a fait assassiner ses deux architectes afin qu’ils ne reproduisent pas cette merveille ailleurs. Une deuxième version de cette légende raconte que les architectes furent mis à mort parce qu’ils avaient laissé le tombeau du Roi David à l’extérieur des murailles. Leurs tombes sont encore visibles près de la porte de Jaffa.
Les murailles font quatre kilomètres et demi de circonférence. Elles ont une hauteur de dix mètres et une largeur de deux mètres et demi en moyenne. Huit portes permettent l’accès à ce microcosme qu’est la vieille ville de Jérusalem _Chaque porte cache derrière elle une surprise. Que cela soit au niveau de l’ambiance de la couleur des odeurs ou de la langue parlée, On ne sait jamais à quoi s’attendre.
Porte de Jaffa : c’est la porte la plus importante, elle menait à Jaffaqui a toujours été le port principal qui desservait Jérusalem. Sur le linteau de la porte on peut voir une inscription en arabe ou il est écrit « Soliman fils de Selim surnommé par les européens Soliman le magnifique ».
Porte neuve : c’est la dernière porte qui a été percée dans les murailles de la vieille ville. En 1889 le sultan Abd El Hamid crée une nouvelle porte pour faciliter l’accès des pèlerins au quartier chrétien. C’est près de cette porte que les croisés avaient fait leur première percée dans les murailles de Jérusalem.
Porte de Damas : comme son nom l’indique elle menait à Damas. En arabe elle se nomme Bab el Amoud la « porte de la colonne » car il y a avait une colonne romaine devant cette porte qu’on peut encore voir sur la carte de Mādabā.
Porte des Fleurs : Appelée également porte d’Hérode. Les deux noms ont été donnés par erreur. Cette porte est l’une des entrées au quartier musulman.
Porte des Lions : la seule porte ouverte de la muraille orientale. De part et d’autre on peut y voir des lions. En fait ce sont des panthères, symboles du sultan mamelouk Baybars. C’est par cette porte que les parachutistes de Tsahal sont entrés pour libérer la vieille ville lors de la guerre des Six Jours.
Porte Dorée : cette double porte qu’on appelle aussi porte de la Miséricorde est murée. D’après la tradition juive lorsque le Messie viendra, il ramènera les morts du Mont des Oliviers puis passera par cette porte-là pour atteindre le Temple
Porte des Détritus : située dans la partie sud de la vieille ville près du mur des lamentations, Les habitants de Jérusalem jetaient leurs poubelles près de cette porte.
Porte de Sion : elle est située sur le mont Sion. Sa façade est criblée de balles tirées lors de la guerre d’Indépendance en 1948 entre israéliens et jordaniens. En souvenir de ces combats, la mezouza de la porte de Sion est un morceau d’obus dans lequel a été placé un parchemin.
Depuis que Jérusalem existe, c’est une cité convoitée par tous les peuples et tous les empires. Venez découvrir la plus belle cité gardée et conservée par l’Histoire.
La Porte Dorée par où le Messie entrera dans Jérusalem
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LA DESTRUCTION DU PREMIER TEMPLE DE JERUSALEM
Lorsque Nabuchodonosor se hissa au sommet du pouvoir, une voix céleste se fit entendre dans son palais et lui insuffla en ces termes : « Serviteur maléfique ! Va et détruis le saint Temple dont les fils rebelles ne témoignent que dédain à la parole de Dieu ! »
Le premier temple de Jérusalem a été construit par Salomon sur le mont Moriah, site choisi par David que la tradition identifie avec l’endroit où Abraham allait immoler Isaac
L’édifice, connu exclusivement par les descriptions de la Bible comprenait trois sections de largeur égale : le vestibule,le sanctuaire et le Saint des saints.
L’autel d’encens recouvert d’or, l’autel des holocaustes à trois étages, un bassin en bronze, appelé « mer » et porté par douze bœufs, et l’arche de l’Alliance avec deux chérubins aux ailes déployées posés au-dessus.
Après la destruction du Temple par Nabuchodonosor en 586, une première reconstruction est entreprise, qui est achevée sous le règne de Darius en 520.
L’édifice, trop sommairement décrit pour qu’une reconstitution puisse en être tentée, semble avoir été beaucoup plus modeste que le Temple salomonien.
L’idée de construire un Temple majestueux en l’honneur du dieu des Hébreux et dans lequel reposerait l’Arche d’Alliance fut formulée par le roi David, mais c’est sous le règne de Salomon qu’elle se concrétisa. Un monument somptueux s’éleva sur la plus haute colline de Jérusalem, sans doute au Xe siècle avant notre ère, et demeura en place jusqu’à sa destruction par les Babyloniens au VIe siècle av. J.-C.
Il fut remplacé plus tard par un Second Temple, élevé au Ier siècle av. J.-C. au même endroit par le roi Hérode le Grand. Le deuxième ouvrage fut à son tour entièrement détruit par les légions romaines en 70 ap. J.-C
A l’origine, le roi David avait souhaité bâtir un Temple en l’honneur de Yahvé et où reposerait l’Arche d’Alliance. Le projet fut reporté car Dieu signifia à David, par l’intermédiaire du prophète Nathan, qu’il avait fait couler trop de sang au cours de ses guerres pour en être digne, et que la construction du sanctuaire se ferait au cours du règne pacifique de son fils
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L’arche de l’alliance était un coffre sacré fabriqué par les Israélites des temps bibliques sur l’ordre de Dieu, selon le modèle qu’il leur avait donné.
Elle abritait « le Témoignage », c’est à dire les Dix Commandements, gravés sur deux tablettes de pierre
Structure. L’Arche mesurait 2,5 coudées de long, 1,5 coudée de large et 1,5 coudée de haut (env. 111 × 67 × 67 cm).
Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et Elle était en bois d’acacia, recouverte d’or massif couronnée d’une bordure travaillée artistiquement.
À chaque extrémité du couvercle en or massif se trouvaient deux chérubins, également en or.
Ils se faisaient face, la tête inclinée, et déployaient leurs ailes vers le haut, couvrant ainsi le couvercle. Il y avait quatre anneaux d’or au-dessus des pieds de l’Arche. Des barres en bois d’acacia recouvertes d’or étaient introduites dans les anneaux pour transporter l’Arche
L’ARCHE DE L’ALLIANCE
LES PRETRES TRANSPORTANT VERS LE TEMPLE L’ARCHE DE L’ALLIANCE
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Ezra (Esdras) est l’un des dirigeants du peuple judéen qui revient de Babylonie, avec le roi Zorobabel.
Ce scriberéorganisera le culte israélite comme cela est mentionné dans le livre qui porte son nom (livre d’Ezra).
La 7e année d’Artaxerxés roi de Perse (465-424) Ezra est chargé par le roi de se rendre à Jérusalem pour faire le bilan civil et religieux de la vie juive en Judée et pour encourager Israël à observer la Torah de Dieu.
Ezra porte une lettre du roi, ordonnant aux autorités de la province située au-delà du fleuve de lui livrer l’argent et les vivres nécessaires au service du Temple et d’exempter d’impôts tous ceux qui s’occupent de la maison de Dieu
Ezra reçoit alors la permission de conduire en Judée un second groupe d’exilés juifs, outre ceux qui avaient accompagné Zorobabel et le Grand Prêtre Josué, 80 ans auparavant en 538.
Après avoir jeûné et recherché la direction de Dieu pour le voyage, le groupe, fort de 1700 âmes, part le 12e jour du 1er mois de la 7e année d’Artaxerxés, soit – 458. Ezra et son groupe atteignent Jérusalem quatre mois plus tard, le 1er jour du 5e mois
Il remet aux responsables du Temple les ustensiles qu’il avait reçus pour elle. Il y offre des holocaustes et transmet les ordres du roi aux gouverneurs des pays au-delà du fleuve
Ezra fut profondément affligé de découvrir que les juifs et même les prêtres avaient épousé des femmes païennes. Il réussit à persuader la plupart d’entre eux de se séparer de ces étrangères
Treize ans plus tard, lorsque Néhémie arrive à Jérusalem, Ezra préside à la lecture de la loi de Moïse au peuple, et traduit le texte en araméen, car le peuple ne parle plus l’hébreu.
Ezra meurt quelques années après. Grâce à lui, le judaïsme a été sauvé de l’oubli, ses réformes serviront de base pour le judaïsme rabbinique ultérieur
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La Menorah, chandelier à sept branches, est l’un des plus anciens symboles du peuple Juif.
Sa construction fut prescrite dans le livre de l’Exode, Outre son caractère sacré, elle est devenue en 1948, le symbole de l’état d’Israël et de nombreuses institutions religieuses et d’État.
Il ne faut pas la confondre avec la Hanoukia, qui comporte huit lampes, et que l’on trouve dans tous les foyers juifs pratiquants. La Hanoukia sert à l’allumage des lumières de la fête de Hanouka qui dure huit jours, et peut avoir différentes formes, parfois très fantaisistes.
La Menorah fait partie des deux objets sacrés présents dans une synagogue, avec l’Arche Sainte. Sa tradition biblique commence au Mont Sinaï, lors de l’exode des Juifs venant d’Égypte. Dieu demande à Moïse de réaliser un chandelier en or pur, pour témoigner de la relation réciproque entre Dieu et son peuple. Sa Lumière ne doit jamais s’éteindre.
Le chandelier est ainsi conçu d’une seule pièce en or pur, composé d’une branche centrale entourée de trois autres branches de chaque côté, alignant sept lampes à huile décorées de boutons de fleurs. Sa forme est inspirée du buisson ardent que Moïse a vu sur le Mont Sinaï.
Son nom contient le mot « Nor », qui signifie « flamme » ou « lumière » en hébreu, et le préfixe « Mé » qui indique la provenance d’une chose. Menorah signifie donc « qui provient de la Lumière », cette lumière spirituelle étant la présence divine, source de vie pour tout Israël mais aussi pour toute l’humanité.La Menorah renvoie à Dieu, mais aussi à l’homme.
Ses sept branches représentent les sept jours de la création du Monde (celle du milieu étant le shabat qui éclaire les autres jours),
Mais il est également à l’image du ciel, avec le système planétaire au centre duquel brille le soleil. Il symbolise aussi les capteurs sensoriels de l’Homme pour entendre le monde (2 yeux, 2 oreilles, 2 narines, et la bouche, soit 7 sens). Les bougies insérées dans ses branches représentent les yeux de Yahvé qui surveille la Terre.
Sur le plan historique, la Menorah est restée allumée pendant une période de quinze siècles, à l’exception de deux interruptions : lors de l’exil des Juifs à Babylone qui a suivi la destruction du premier Temple de Jérusalem en 587 av J.C. par Nabuchodonosor, et lors de la destruction par les romains du second Temple, en 70 de notre ère (en tout pendant une soixantaine d’années).
C’est à la suite du premier exil que le peuple juif a adopté la Menorah comme emblème : celui de la lumière divine, mais aussi celui de la lumière d’un peuple tout entier. Triomphe de Titus, sur l’arc de Titus (Rome) montrant des prisonniers juifs, entourés de soldats romains, portant la Ménorah et l’arche de l’alliance
LE TRESOR DU TEMPLE A ROME SUR L’ARC DE TRIOMPHE DE TITUS
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Shabbat veut dire se reposer. Il célèbre la sanctification du septième jour par Dieu au terme de sa Création
Le repos hebdomadaire fait partie des dix commandements donnés par Dieu à Moïse
Cette prescription est reprise, avec d’autres, sur les nouvelles tables de la Loi remplaçant celles que Moïse avait brisées de colère
Dans le catholicisme, c’est le troisième ou quatrième commandement, selon les versions.
Selon les divisions de la journée en usage dans le judaïsme, le shabbat dure du vendredi soir 18 heures, jusqu’au samedi 18 heures.
La liturgie chrétienne conserve cette division de la journée : la messe anticipée du samedi soir équivaut à celle du dimanche matin.
Le shabbat commence le vendredi soir, 18 minutes après le coucher du Soleil, et se termine le samedi soir, après l’apparition de trois étoiles dans le ciel. Pour les juifs, le Shabbat a été créé par Yahvé (Dieu). Il marque, le septième jour, l’achèvement de la Création du monde d’après la Genèse
ON DIT LE VENDREDI SOIR : SHABBAT SHALOM
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De nombreuses grandes fêtes juives correspondent aux grandes fêtes chrétiennes
PESSAH -PAQUES
La Pâque est la première fête de l’année. Elle se célèbre en deux temps successifs « le premier mois, le quatorze du mois, au coucher du soleil » soit à partir du 14 Nissan au soir (de fin mars à début avril selon les années).
Elle fusionne l’ancienne Pâque hébraïque, jour où l’on célèbre la sortie des Hébreux d’Égypte en immolant un agneau d’un an suivi de la fête des azymes au terme de laquelle on offrait la première gerbe d’orge.
Du 15 Nissan au 21 Nissan se déroule pendant 7 jours la fête des Azymes durant laquelle on s’abstient de toutes céréales pour ne manger que des aliments azymes, non levés
SHAVOUOT (PENTECOTE)
Au mois de Siwân (mai-juin), sept semaines après la fête de la première gerbe d’orge (voir Pessah), on fête le début de la moisson du blé. Elle est autrement appelée Pentecôte ou fête des premiers fruits.
C’est l’une des trois fêtes de pèlerinages des juifs vers le Temple. Elle clôt le cycle pascal. C’est la fête du don de la Torah aux Hébreux sur le Sinaï. On en fait la lecture annuelle.
Elle symbolise les sept semaines qui ont séparées la sortie « de la maison de servitude », de la rencontre de Moïse avec Yahvé sur le Sinaï. Shavouot veut dire semaines en hébreu. C’est à ce jour que s’effectue la première Pentecôte chrétienne au cours de laquelle les apôtres, en prière au Cénacle avec Marie, reçoivent l’Esprit Saint
ROSH HA-SHANA (LE NOUVEL AN)
Cette fête dure les deux premiers jours de Tishri (septembre – octobre).
Elle rappelle la création du monde. La sonnerie du schofar (chofar), une corne de bélier, inaugure cette fête en rappelant aux fidèles le sacrifice d’Isaac. Elle commémore aussi le jour du jugement de l’humanité, c’est pourquoi les dix jours suivant sont des jours de pénitence qui culminent avec le Grand Pardon (Yom Kippour) où l’on observe un jeûne complet comme un jeûne de la parole.
YOM HA KIPPOUR (LA FETE DU GRAND PARDON)
Cette fête est marquée par un jour de pénitence et de jeûne. C’est le Shabbat des Shabbats.
Quelques mois après que les Enfants d’Israël eurent quitté l’Égypte en 2448 après la création (1313 avant l’ère commune), ils ont péché en adorant un Veau d’or.
Moïse monta sur le mont Sinaï et pria Dieu de leur pardonner. Après deux périodes de 40 jours sur la montagne, le pardon divin total fut obtenu. Le jour où Moïse descendit de la montagne (le 10 Tichri) serait désormais connu comme étant le Jour de l’Expiation : Yom Kippour.
Cette année-là, le Tabernacle – une maison portative pour Dieu – fut construit. Le Tabernacle était l’endroit de prières et d’offrandes sacrificielles. Le service du Tabernacle culminait à Yom Kippour, lorsque le Grand Prêtre effectuait un service spécialement prescrit pour ce jour. Parmi les moments forts de ce service il y avait l’offrande des encens dans le Saint des Saints (où se trouvait l’arche) et le tirage au sort entre deux boucs, dont l’un était offert en sacrifice, et l’autre envoyé au désert
SOUKKOT (FETE DES TENTES) OU FETES DES TABERNACLES
Avec Pessah et Shavouot, c’est la troisième fête de pèlerinage des juifs au Temple – Elle se déroule cinq jours après le Grand Pardon et pour sept jours du 15 au 22 (septembre-octobre).
À l’origine, Soukkot fêtait les récoltes et clôturait le cycle agricole annuel.
Elle fut étendue à la commémoration des tentes sous lesquelles vécut le peuple d’Israël durant son exode et à la tente qui abritait l’Arche d’alliance.
En souvenir de l’exode, on habite pendant sept jours dans des cabanes de branchages.
Les cabanes de branchages étaient faites d’un assemblage de quatre sortes de branchages selon les prescriptions: « des fruits d’un arbre magnifique, des rameaux de palmier, des branches d’arbres touffus et de saules des torrents ».
POURIM (FETE D’ESTHER) (FETE DES ENFANTS)
La fête des Pourim (ou des sorts) se célèbre le 14e jour d’Adar (février – mars). Elle commémore la délivrance des Juifs de Perse qui échappèrent au complot d’Aman grâce à la victoire d’Esther et de Mardochée sur lui. Aman projetait d’exterminer tous les juifs et avait « tiré au sort » la date du massacre
Cette fête est marquée par des repas de fêtes et des cadeaux faits aux enfants qui accompagnent la lecture du livre d’Esther.
ESTHER ET LE ROI CYRUS
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DESTRUCTION DU DEUXIEME TEMPLE DE JERUSALEM
La commémoration de l’incendie de Jérusalem et de la destruction du Temple a lieu le 9e jour d’AB.C’est la fête la plus triste du calendrier.
En +66, des troubles éclatent en Judée, contre la tutelle de Rome. En 70, après plusieurs mois de siège, Titus prend Jérusalem.
La ville est rasée, et son Temple est incendié ; les Juifs sont, en masse, vendus comme esclaves.
La destruction du Second Temple marque la fin de l’État hébreu à l’époque ancienne, et transfère de facto l’autorité religieuse des grands-prêtres du Temple aux rabbins.
HANOUKHA (FETE DE LA DEDICACE OU FETES DES LUMIERES)
Elle commence le 25 (correspondant approximativement au début du mois de décembre) et dure huit jours.
Elle célèbre la purification du Temple par Judas Maccabée en 164/5 av. J.C. Le nom de Fête des Lumières lui vient de ses traits prédominants.
Les huit jours que dure cette fête, à la tombée de la nuit, chaque famille allume une bougie supplémentaire sur le chandelier à huit branches pour commémorer le miracle de la Dédicace où une seule cruche d’huile aurait suffi à alimenter pendant huit jours le chandelier du Temple.
La lampe doit être placée de préférence devant une fenêtre au vu de tous.
Ce terme est passé dans le christianisme, sous le Pape Felix III (483-492), pour désigner l’inauguration d’une église.
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LE NOUVEAU TESTAMENT
Le plus ambitieux des projets d’Hérode a été la reconstruction du Temple.
Elle devait lui permettre de se rendre populaire auprès de ses sujets qui, il le savait bien, le tenaient dans le plus profond mépris.
Il lui a fallu 10 000 hommes et dix ans rien que pour construire les murs de soutènement autour du Mont du Temple (au sommet duquel se trouve aujourd’hui le sanctuaire musulman appelé le Dôme du Rocher).
Le Mur Occidental (connu jadis comme le « Mur des Lamentations ») ne constitue qu’une partie de ce mur de soutènement de 500 mètres de longueur, conçu pour contenir une énorme esplanade artificielle qui aurait pu accueillir douze terrains de football.
Pourquoi Hérode a-t-il tellement agrandi le Mont du Temple ?
Les historiens évaluent le nombre de Juifs vivant dans l’Empire Romain à environ six à sept millions (plus un autre million en Perse), dont beaucoup venaient à Jérusalem pour les trois fêtes de pèlerinage : Pessa’h -Chavou’oth et Soukoth. Aussi fallait-il disposer de beaucoup de place pour accueillir tant de gens. D’où la taille de l’esplanade.
Quand il entreprit de construire le Temple lui-même sur cette esplanade, Hérode se surpassa véritablement, et même le Talmud reconnaît que le résultat a été spectaculaire. 10000 ouvriers ont participé à la construction de ce Temple.
Le Saint des Saints était couvert d’or : Les murs et les colonnes des autres bâtiments étaient en marbre blanc ;
Les sols étaient en marbre de Carrare, dont la couleur bleue donnait l’impression d’une mer en mouvement ; Les rideaux étaient constitués par des tapisseries de fil bleu, blanc, écarlate et pourpre, lesquelles décrivaient, selon Flavius Josèphe, » la vue entière des cieux
Flavius Josèphe décrit son extraordinaire apparence :
De quelque endroit qu’on le contemplât, le Sanctuaire avait tout ce qu’il fallait pour éblouir l’esprit et les yeux.
Renvoyés dans toutes les directions par les énormes plaques d’or, les premiers rayons du soleil reflétaient d’énormes rayonnements de feu qui forçaient ceux qui les contemplaient à détourner leurs regards comme s’ils avaient observé directement le soleil.
Aux étrangers qui s’approchaient, il ressemblait à distance à une montagne couverte de neige, car tout ce qui n’était pas couvert par de l’or était d’un blanc éblouissant.
Hérode trouva cependant bon de placer à l’entrée principale un énorme aigle romain, ce que les Juifs pieux ont tenu pour un sacrilège. Un groupe d’étudiants en Tora brisa promptement cet emblème d‘idolâtrie et d’oppression, mais Hérode les fit pourchasser, traîner sous des chaînes jusqu’à sa résidence de Jéricho, où ils furent brûlés vivants.
LE TEMPLE DE JERUSALEM A L’EPOQUE DE JESUS
LE SAINT DES SAINTS
LA VIE DU TEMPLE A L’EPOQUE DE JESUS
Aux yeux de tout juif et de la sainte famille, il est le lieu sur la terre où Dieu a élu résidence et d’où le flot de Sa bénédiction se déverse sur toutes les nations. Mais le Temple n’est pas qu’un lieu de prière, le Temple est un lieu de trafic commercial intense.
Aux abords du Temple, une véritable cour des miracles faite d’une foule de mendiants, d’estropiés, d’aveugles et de mutilés, fait la manche. L’endroit s’y prête, ils savent que l’aumône est agréable à Dieu.
Des marchands y déchargent leurs chameaux ou leurs ânes ; des porteurs et des commerçants, en quête de raccourcis, le traversent avec leurs troupeaux !
Le Temple est un gigantesque office de change. Du monde entier affluent drachmes et autres sesterces envoyés à Jérusalem par les juifs pieux de la Diaspora.
Et Jésus entra dans le temple de Dieu, et il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple, et il renversa les tables des changeurs et les sièges de ceux qui vendaient des pigeons. Et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière ; mais vous en faites une caverne de voleurs.
Alors des aveugles et des boiteux s’approchèrent de lui dans le temple, et il les guérit. Mais les principaux sacrificateurs et les scribes voyant les merveilles qu’il avait faites et les enfants qui criaient dans le temple et disaient : Hosanna au fils de David ! en furent indignés et ils lui dirent : Entends-tu ce que ceux-ci disent ? Et Jésus leur dit : Oui. N’avez-vous jamais lu : De la bouche des petits enfants et des nourrissons tu t’es préparé une louange ? Et les laissant, il sortit de la ville pour aller à Béthanie, où il passa la nuit
En effet, tout israélite doit s’acquitter du didrachme auprès des prêtres du Temple. Mais frappé d’une effigie païenne, il doit être converti en shekel, la monnaie locale, vierge de toute mention païenne. De quoi faire vivre de nombreux comptables et autres changeurs percevant leurs taxes sur le change de monnaie pure …
Le Temple est aussi un vaste chantier ouvert par le roi Hérode vers l’an 20 av JC. Sa construction ne sera achevée que quelques années avant sa destruction par les légionnaires de Titus en 70 de notre ère.
Un chantier immense, l’esplanade du Temple couvre 144 000 mètres carrés, soit tout de même cinq fois la superficie de l’acropole d’Athènes et neuf fois celle de la basilique Saint-Pierre de Rome, sur lequel les blocs de pierre pèsent plusieurs tonnes.
À l’activité des marchands et des changeurs, il faut donc ajouter celle des tailleurs de pierre, des menuisiers, des ouvriers spécialisés dans le travail de l’or, de l’argent et du bronze. Le fonctionnement du Temple fait, de plus, vivre les vendeurs de peaux d’animaux sacrifiés, et, en conséquence, de nombreux tanneurs et autres fabriquant de sandales, de la mégisserie.
On le voit, avant d’être un lieu de recueillement, le Temple est un endroit fort bruyant. L’activité religieuse du Temple exige un personnel nombreux : on compte 7 200 prêtres et 11 000 lévites. Toutefois seuls 300 prêtres et 450 lévites officient chaque semaine, à tour de rôle.
Le Temple est le centre du monde : pour la Pâque, des juifs venus du monde entier s’y rencontrent.
Des pèlerins aux riches vêtements de soie viennent depuis la lointaine Perse et raffinée. Ceux aux longues houppelandes arrivent d’Anatolie. Ceux aux robes noires et traînantes viennent de Babylone. Tout le monde a accès au Temple, même les juifs impurs comme les gentils peuvent accéder à l’esplanade.
Au-delà, seuls les juifs purs sont admis sur la plate-forme supérieure. Une inscription bilingue, grecque et latine, le mentionne expressément. « Cette plate-forme permettait à son tour de parvenir à une zone d’un caractère de sainteté plus élevé encore : le portique des femmes.
Toutes les célébrations communautaires se pratiquaient dans cette cour. Toute l’activité du Temple est sous le contrôle de l’autorité romaine : la forteresse Antonia, construite à l’angle nord-ouest de l’esplanade, abrite une garnison de légionnaires, prête à intervenir en cas de désordre.
D’ailleurs, pendant les fêtes pascales le procurateur romain séjourne dans Jérusalem dans le palais d’Hérode, pour parer à tout début de rébellion. On les comprend, car les cérémonies imposent de nombreux mouvements de foule.
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Qui était Hérode ? Un grand roi ou un massacreur d’enfants ? Le roi des juifs ou le collaborateur des romains ? Le portrait tracé par Matthieu correspond-il à la réalité ?
Jésus naît à la fin du règne d’Hérode. Celui-ci est monté sur le trône en l’an 37 avant notre ère et il est mort en – 4
En 33 ans de règne, il a marqué l’histoire d’Israël. Mais il a laissé un souvenir mitigé : on le qualifie de « Grand »… mais on lui attribue également de nombreux crimes. Une personnalité puissante
Hérode semble être né pour régner et dominer. D’après l’historien juif Flavius Josèphe (premier siècle de notre ère), Hérode, physiquement, était un homme à la stature puissante, habile cavalier et excellent chasseur. On dit que jamais sa lance ne manquait son but.
Flavius Josèphe le décrit aussi comme un homme passionné, au caractère dur, intraitable.
Par nature, la tendresse et les sentiments lui étaient inconnus. Il ne vivait que pour ses intérêts, n’hésitant pas à les défendre au prix du sang. Hérode craignait tellement de possibles rivaux qu’il fit assassiner certains de ses fils, à tel point qu’un jeu de mots ironique circulait sur Hérode : mieux valait être le “cochon” d’Hérode que son “fils”
Comment faut-il appeler cet homme ? Hérode le Grand ou Hérode le Tyran? Les deux qualificatifs ne s’opposent pas nécessairement.
Il a fait de grande chose pour son peuple et a fait régner la paix. Mais à quel prix ! La communauté chrétienne en tous cas a gardé de lui le souvenir d’un homme cruel. Elle lui a opposé l’image d’un enfant venu apporter la véritable paix.
HERODE LE GRAND
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Hérode Antipas II, ou Hérode Antipater, fils d’ Hérode et de la Samaritaine Malthace (en), sa quatrième femme,
Il construit la ville deTibériade, sur la rive est du lac deGalilée, en l’honneur de l’empereur Tibère. Selon l’évangéliste Luc, dont les récits sont très sobres sur le sujet, c’est Hérode Antipas qui a pris l’initiative de l’arrestation et de la mort du Baptiste
Les raisons sont évoquées rapidement dans un verset qui ressemble à une attaque personnelle du prophète : « Il blâmait [Hérode] à cause d’Hérodiade, la femme de son frère, et de tous les forfaits qu’il avait commis. »
Jean aurait donc été condamné par un homme qui n’avait pas apprécié les reproches que le prophète lui avait adressés.
Les évangiles de Matthieu et de Marc s’entendent pour attribuer l’arrestation du prophète et son exécution à Hérodiade, la femme d’Hérode Antipas : « En effet, Hérode avait fait arrêter Jean et l’avait enchaîné en prison à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe qu’il avait épousée.
Car Jean disait à Hérode : ‘Il ne t’est pas permis de garder la femme de ton frère.’ »
Comme Hérode hésitait à faire exécuter le prophète par crainte d’un soulèvement, sa femme utilisa la ruse pour arriver à ses fins.
Avec la complicité de sa fille Salomé, elle demanda la tête du Baptiste, un récit bien connu des évangiles – Jean aurait donc été exécuté à cause d’une femme en colère contre les reproches du prophète sur son union conjugale avec le tétrarque
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Il y avait, au temps d’Hérode le Grand, un prêtre nommé Zacharie, marié à Élisabeth. Ils étaient justes mais n’avaient pas d’enfant. Alors que Zacharie allait offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur, l’ange du Seigneur lui apparut. Zacharie fut bouleversé. L’ange lui dit : « Sois sans crainte, ta femme Élisabeth mettra au monde un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. »
Zacharie répondit : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? » L’ange dit alors : « Tu seras réduit au silence jusqu’au jour où cela se réalisera, parce que tu n’as pas cru à mes paroles. » Élisabeth, elle, accueillit « ce don de Dieu » avec joie. Le Jourdain, source de vie et symbole de passage
Le fils d’Élisabeth et de Zacharie sera le dernier des prophètes, celui qui annonce que le royaume des cieux est tout proche.
Homme à la parole libre, il n’hésite pas à pointer les fautes des pécheurs et à les appeler à se purifier. Ainsi les foules viennent à lui pour être immergées (« baptisées » en grec) dans le fleuve Jourdain. D’où son surnom « le Baptiste ».Source de vie dans une région aride, le Jourdain reste aussi le symbole du passage de l’esclavage à la liberté, puisque Josué le franchit pour entrer en Terre promise. Ainsi être plongé dans les eaux du Jourdain par Jean est une nouvelle démarche de libération.
Cet appel à la conversion résonne toujours avec force dans l’Église car le Christ est toujours celui qui vient comme précise le texte : « Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le principe et la fin »
Lorsque Jean fut devenu adulte, il partit vivre en ermite dans le désert de Judée. Vêtu d’une peau de chameau et vivant des maigres ressources du désert de sauterelles et du miel, il exerçait sa mission auprès de ses visiteurs. Elle consistait à baptiser les pèlerins par une immersion rituelle dans le Jourdain, et à les inviter à une conversion intérieure et à la pénitence en vue de la venue imminente du royaume de Dieu.
A la purification de l’âme par la conversion s’ajoutait la purification du corps par l’eau. Jésus lui-même vint recevoir le baptême des mains de Jean, en un lieu nommé Béthanie-au-delà-du-Jourdain.
A l’instant de l’immersion, la présence divine se manifesta sous la forme d’une colombe et d’une voix céleste désignant Jésus comme son Fils. Jean-Baptiste dit ensuite » j’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il est demeuré sur lui « . Les disciples de Jean suivent alors Jésus. Le travail préparatoire de Jean-Baptiste est terminé.
Jean provoque la colère d’Hérode Antipas, gouverneur de Judée, à qui il reproche son mariage avec Hérodias, femme de son demi-frère Hérode. Il est jeté en prison. Salomé, fille d’Hérodiade, danse si bien au cours de l’anniversaire d’Hérode, que celui-ci lui accorde tout ce qu’elle voudra. Elle réclame la tête de Jean-Baptiste. Jean-Baptiste est décapité par un bourreau en présence de soldats.
Au cours du banquet organisé par Hérode, un serviteur apporte la tête de Jean-Baptiste. Devant les convives, Salomé revendique la tête de Jean-Baptiste comme récompense puis l’offre à Hérodias, ainsi vengée à ses yeux des reproches de Jean-Baptiste. Ainsi se termine la vie du prophète.
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NAZARETH AU TEMPS DE MARIE ET JOSEPH
On possède des traces archéologiques qui montrent que le site actuel de Nazareth a été occupé dès le 2e millénaire avant notre ère.
Mais à l’époque de Jésus, Nazareth n’était encore qu’un modeste village.
D’ailleurs, il n’est mentionné nulle part dans l’Ancien Testament, et n’apparaît que dans les évangiles.
Au IIe et IIIe siècle de notre ère, Nazareth paraît avoir été le centre d’activités missionnaires pratiquées par des judéo-chrétiens. L’un d’eux, Conon, exécuté en Asie Mineure, aurait affirmé lors de son procès : « Je suis de Nazareth en Galilée et de la famille du Christ à qui je rends un culte depuis l’époque de mes ancêtres ».
La légende s’est rapidement emparée de Nazareth. Un pèlerin du VIe siècle rapporte que les femmes de ce village étaient les plus belles du pays, et que celles-ci affirmaient avoir pour ancêtre la mère de Jésus.
Ce pèlerin relate aussi avoir vu le banc de la synagogue où Jésus s’assoyait enfant, le cahier dans lequel il aurait pratiqué son alphabet, ainsi que des vêtements ayant appartenu à Marie et qui étaient devenues la source de beaucoup de miracles.
Joseph de Nazareth était en effet un homme ordinaire, charpentier dans son village auquel Dieu fit confiance pour accomplir de grandes choses.
Il sut vivre comme le Seigneur le lui demandait tous les événements qui composèrent sa vie, et c’est pourquoi la Sainte Écriture loue Joseph en disant qu’il était juste.
Pour un Hébreu, juste veut dire pieux, serviteur irréprochable de Dieu, fidèle à la volonté divine ; d’autres fois, juste veut dire bon et charitable avec le prochain.
En un mot, le juste est celui qui aime Dieu et démontre cet amour en accomplissant ses commandements au service de ses frères, les hommes
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Ponce Pilate a occupé la charge de préfet de la province romaine de Judée, de 26 après Jésus–Christ à 36 ou au début de 37 apr. J.–C. Le titre de sa fonction était celui de préfet, comme pour ceux qui ont rempli la même charge avant l’empereur Claudius, ce que confirme une inscription retrouvée à Césarée.
Le titre de procureur, que des auteurs anciens utilisent pour désigner sa fonction est un anachronisme. Les Évangiles se réfèrent à lui avec le titre générique de « gouverneur ».
En tant que préfet, il lui revenait de maintenir l’ordre dans la province et de l’administrer au plan judiciaire et économique. Par conséquent, il devait être à la tête de l’appareil judiciaire (il agit bien ainsi dans le procès de Jésus) et percevoir tributs et impôts pour subvenir aux nécessités de la province et de Rome.
Mais ce préfet est passé à l’histoire surtout parce que c’est lui qui a ordonné l’exécution de Jésus de Nazareth. Par l’ironie du sort, son nom figure dans le symbole de la foi chrétienne : « Il a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli… » Ses relations avec les Juifsn’étaient pas bonnes du tout
Les années de Pilate furent fort turbulentes en Palestine tandis qu’on affirme que le gouverneur se caractérisait par « sa vénalité, sa violence, ses vols, ses assauts, sa conduite abusive, ses fréquentes exécutions des prisonniers qui n’avaient pas été jugés, et sa férocité sans bornes »
Pilate introduisit à Jérusalem des emblèmes en l’honneur de Tibère, ce qui provoqua une grande agitation au point qu’il dut les transférer à Césarée. Flavius Joseph raconte ailleurs que Pilate utilisa les fonds sacrés pour construire un aqueduc.
Cette décision provoqua une révolte qui fut réprimée dans le sang. Certains pensent que c’est là l’épisode qui se trouve rapporté dans Luc
Un dernier fait rapporter, la violente répression des Samaritains au mont Garizim, vers 35. Après quoi, les Samaritains envoyèrent une légation auprès du gouverneur de la Syrie, Lucius Vitellius, qui suspendit Pilate de ses fonctions. Ce dernier fut rappelé à Rome pour s’expliquer, mais il arriva après la mort de Tibère
Selon une tradition reprise par Eusèbe, il tomba en disgrâce sous le règne de Caligula et finit par se suicider.
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L’empereur que l’on surnomma « les délices du genre humain » régna à peine plus de deux ans.
Il avait d’abord secondé son père pendant la guerre contre les Juifs et la destruction du temple de Jérusalem puis, quand Vespasien partit pour Rome prendre le pouvoir, il avait commandé en chef l’armée romaine, ce qui lui valut les honneurs d’un triomphe qui a été sculpté sur l’arc dit de Titus, au Forum romain.
Il accéda à la pourpre le 23 juin 79, à l’âge de trente-neuf ans.
En tant que souverain, il se conduisit comme un vrai monarque : il écarta Domitien, vénéra des divinités orientales qui renforçaient le culte impérial (Isis)
Son règne fut marqué par des catastrophes : en 79, une éruption du Vésuve détruisit Pompéi et Herculanum ; en 80, Rome dut supporter l’incendie et la peste.
Dans tous les cas, l’empereur se montra secourable ; de plus, il fit entreprendre de nombreux travaux publics : à Rome, il laissa des thermes, un arc de triomphe, et il fit poursuivre les travaux du Colisée avec les esclaves juifs ramenés de Jérusalem
De récentes découvertes suggèrent que le bâtiment aurait été financé par la campagne de Judée, et en particulier par le pillage du temple de Jérusalem
Dans les provinces, de nombreuses bornes milliaires attestent son souci du réseau routier. Il mourut le 13 septembre 81 : les raisons de ce décès restent encore mystérieuses.
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CAIPHE : GRAND PRETRE DU TEMPLE DE JERUSALEM
Joseph Bar Caïphe, (Joseph fils de Caïphe, en araméen), grand prêtre de 18 à 36, est surnommé simplement Caïphe dans les Évangiles.
Matthieu rapporte en effet que c’est devant Caïphe que Jésus a comparu après son arrestation. Et c’est lui qui aurait conseillé au Sanhédrin de mettre Jésus à mort, raconte Jean : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour tout le peuple »
Si on se fie à cette inscription, Caïphe aurait donc appartenu àune des vingt-quatre classes sacerdotales desservant le Temple de Jérusalem et citée à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament.De tous les adversaires de Jésus, le grand prêtre du temple de Jérusalem, Caïphe, est le plus dangereux. C’est un saducéen.
Hypocrite, animé par des intérêts plus politiques que spirituels, il accapare une partie du pouvoir avec l’aide de ses sbires.
En Jésus, il ne voit qu’un blasphémateur, un vulgaire usurpateur, un agitateur de foule qui menace le statu quo avec l’occupant romain.
Face au succès fulgurant que rencontre ce Messie parmi le peuple, Caïphe comprend vite que son pouvoir est menacé. Pour cet homme cynique, la fin va dès lors justifier les pires moyens.
Jésus fut conduit dans le vestibule, au milieu des clameurs, des injures et des coups ; mais bientôt les cris tumultueux cessèrent et l’on n’entendit plus que le sourd murmure et les chuchotements d’une rage contenue. On l’amena devant les juges, et comme il passait près de Pierre et de Jean, il les regarda, mais sans tourner la tête vers eux, afin de ne pas les trahir. A peine fut-il devant le conseil, que Caïphe s’écria : Te voilà, ennemi de Dieu, qui trouble pour nous cette sainte nuit,
Caïphe se répandit en invectives contre le Sauveur ; les archers se frappèrent et le poussèrent avec des petits bâtons ferrés à l’extrémité desquels étaient des espèces de pommeaux terminés en pointe, et ils lui dirent : Réponds donc ! Ouvre la bouche ! Ne sais-tu pas parler ? Jésus. qui restait là calme, patient, les yeux baissés à terre. Les archers voulaient le forcer à parler : ils le frappaient à la nuque et dans les côtés, ils lui donnaient des coups sur les mains, et le piquaient avec des instruments pointus. Il y eut même un méchant enfant qui lui appliqua fortement le pouce sur la bouche, en lui disant de mordre.
Bientôt commença l’audition des témoins. Tantôt la populace excitée poussait des clameurs tumultueuses, tantôt on écoutait parler les plus grands ennemis de Jésus parmi les Pharisiens et les Sadducéens convoques à Jérusalem de tous les points du pays
« Père, pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font. »« Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » « J’ai soif » « Tout est accompli. » « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » et il expira
Nicodème apporte un mélange de myrrhe et d’aloès pour nettoyer le corps de jesus
La mise au tombeau de Jésus : Joseph d’Arimathie donne son tombeau
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LES DOUZES APOTRES (voir : www.surlespasdejesus.com)
LE DISCIPLE EST CELUI QUI APPREND D’UN MAITRE ET L’APOTRE EST LE MAITREQUI APPREND AUX DISCIPLES
Le mot « apôtre » vient du grec apostello, qui signifie « envoyer ». Alors qu’il est très peu utilisé dans l’Ancien Testament, on le retrouve plus de 80 fois dans le Nouveau.
Ce qui définit donc l’apôtre, c’est le fait qu’il soit envoyé par Dieu pour prêcher l’Évangile aux nations. Pendant des siècles, le terme fut utilisé pour désigner presque exclusivement les douze ainsi que saint Paul, appelés et envoyés en mission par Jésus lui-même.
Peu à peu, l’usage du mot évolua pour désigner également ceux qui, les premiers, portèrent l’Évangile dans une ville ou dans un pays.
Le mot « disciple » vient lui du latin discipulus qui désigne un étudiant ou un élève. Tout comme le terme d’apôtre, le mot « disciple » figure presque exclusivement dans le Nouveau Testament.
À l’origine, c’était le nom donné à ceux et à celles qui suivaient Jésus et recevaient son enseignement ; après sa mort, on appela ainsi les premiers chrétiens. Aujourd’hui encore, les chrétiens pratiquants sont des « disciples du Christ »
Les Douze Apôtres sont les douze disciples choisis par Jésus de Nazareth
Par ailleurs, selon la tradition chrétienne, Jésus a aussi distingué soixante-dix disciples, qui deviennent évêques d’une ville par la suite. Tous ces disciples prêchent la « bonne nouvelle », expression qui donnera naissance au mot « Évangile », après la rédaction des textes dans les années 65 -100
Paul de Tarse est considéré comme le « treizième apôtre » par la tradition chrétienne : il est qualifié d’« Apôtre des gentils ».
Les catholiques et les orthodoxes considèrent les évêques comme les successeurs des apôtres, et accordent une importance particulière au fait que les évêques se situent dans la succession apostolique, c’est-à-dire que la tradition à laquelle ils se rattachent remonte aux apôtres dans la succession des personnes et des doctrines.
LES DOUZE DISCIPLES ET APOTRES
- Simon, appelé Pierre
- André, son frère
- Jacques, fils de Zébédée
- Jean,son frère
- Philippe
- Barthélemy
- Thomas
- Matthieu, le collecteur d’impôts
- Jacques, fils d’Alphée
- Thaddée
- Simon le Cananéen
- Judas l’Iscariote, celui qui trahit Jésus
COMMENT SONT MORTS LES APOTRES
Les douze disciples / Apôtres étaient des hommes ordinaires que Dieu a utilisés de manière extraordinaire.
Parmi les douze, il y avait des pêcheurs, un collecteur d’impôts et un révolutionnaire.
Les Évangiles nous font part des failles, luttes et doutes constants de ces douze hommes qui suivaient Jésus-Christ.
Après avoir été les témoins de la résurrection de Jésus et de son ascension, ils ont été transformés par le Saint-Esprit en de puissants hommes de Dieu qui ont bouleversé le monde
À la mort de Jésus, les textes évangéliques font part de l’immense désarroi des disciples. Toute leur espérance s’effondre. Et deux mille ans plus tard, les croyants peuvent parfois l’impression que plus rien ne mérite d’être vécu. Cela les disciples l’ont vécu. Jusqu’au matin de Pâques…
Savez-vous comment sont morts les apôtres de Jésus ?
- Pierre,Prince des apôtres a évangélisé Rome.
Il est mort crucifié la tête en bas à sa demande car il se sentait indigne de mourir comme Christ - Jacques,fils d’Alphée était le chef de l’Église de Jérusalem.
Il a été jeté du promontoire sud-est du Temple, haut de 30 mètres, il a survécu et a été battu à mort avec des bâtons par ses ennemis. Satan avait conduit Jésus sur ce même promontoire pour le tenter. - André est mort crucifié après avoir évangélisé autour de la Mer Noire.
Les témoins racontent qu’André aurait déclaré en voyant la croix :
« J’ai longtemps désiré et anticipé cette heure. La croix a été consacrée par le corps du Christ pendu à la croix. »Il a continué à prêcher à ses tortionnaires pendant 2 jours avant de mourir. - Jacques, fils de Zébédée a évangélisé l’Espagne.
Il est le premier apôtre à mourir en martyr, décapité à Jérusalem. - Philippe a évangélisé l’Asie-Mineure.
Il est mort lapidé et crucifié la tête en bas en Phrygie. - Barthélémy a évangélisé l’Arabie et la Mésopotamie,
Il a été flagellé, écorché vif, crucifié puis décapité. - Thomas a évangélisé l’Inde et formé une première communauté chrétienne à laquelle appartenait des personnes de la famille royale, Il y est mort, transpercé par une lance.
- JMatthieu a évangélisé l’Éthiopie. Il est mort, tué par l’épée.
- Jude Thaddée a évangélisé la Perse, la Mésopotamie et d’autres pays arabes
Il aurait subi le martyre en Perse. - Simon le Zélote a évangélisé la Perse, l’Égypte et les berbères,
Il a été découpé à la scie. - Jean est le seul à être mort de vieillesse. Il a pourtant connu le martyre par immersion dans un bain d’huile bouillante à Rome,
Condamné aux mines à Patmos, où il rédigea l’Apocalypse – Il est mort de vieillesse dans l’actuelle Turquie.
Tous ont répondu à l’appel de Jésus « d’aller par tout le monde ».
« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »
TOUT SAVOIR SUR LES APOTRES
https://www.surlespasdejesus.com/les-disciples-apotres-leur-vie-leur-mort/
Saint Pierre aurait été crucifié la tête vers le sol. Selon la tradition, l’apôtre demande ce type de supplice par humilité, ne se jugeant pas digne de mourir comme le Christ, selon une autre version, il peut s’agir d’une cruauté supplémentaire de Néron
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Apôtre de Jésus, tout en ne faisant pas partie des « Douze ».
La date de naissance de Paul est inconnue, mais il est possible de déterminer qu’il est probablement venu au monde juste avant ou juste après le début du Ier siècle.
Selon les écrits de Paul lui-même, on peut savoir qu’il est issu d’une famille juive et qu’il peut tracer son ascendance généalogique à la tribu de Benjamin (moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux)
Il provient de Tarse en Cilicie, une région située dans la partie méridionale de l’actuelle Turquie:
Je suis Juif, reprit Paul, de Tarse en Cilicie, citoyen d’une ville qui n’est pas sans importance Selon Saint Gérôme il serait plutôt né à Giscala en Galilée et sa famille aurait été déportée à Tarse alors qu’il était encore un enfant
Paul de Tarse ou saint Paul, portant aussi le nom de SaulIl est citoyen romainde naissance et juif pharisien. Le nouveau testament le présente comme un persécuteur des disciples de Jésus jusqu’à sa rencontre mystique avec le Christ, vers 32-36
Au cours des années 40, Paul fonde plusieurs Églises dans le territoire de la Turquie actuelle, et effectue un deuxième voyage missionnaire en Asie mineure et en Grèce. Dans les années 50 et 60, tout en poursuivant sa mission itinérante, il adresse un certain nombre de lettres à ces nouvelles Églises.
Ces lettres, dites « épitres pauliniennes », sont les documents les plus anciens du christianisme. Elles représentent l’un des fondements de la théologie chrétienne, en particulier dans le domaine de la christologie, mais aussi, d’un point de vue historique, une source majeure sur les origines du christianisme.
Saint Pierre et saint Paul : On ne peut les séparer pourtant souvent opposés. Ils sont les deux piliers de l’Église et jamais la Tradition ne les a fêtés l’un sans l’autre. L’Église romaine, c’est l’Église de Pierre et de Paul, l’Église des témoins directs qui ont partagé la vie du Seigneur
Paul aurait été instruit à un jeune âge à Jérusalem pour y apprendre la loi par Gamaliel. Paul fit preuve d’un zèle profond pour sa religion, il fut un persécuteur des premiers disciples de Jésus christ. Selon les actes des apôtres, il participa à la lapidation de Saint Etienne
La conversion de Paul a eu lieu entre 31et 36. Selon les actes des apôtres celle-ci s’est produite au cours d’un voyage pour se rendre à Damas lorsque celui-ci rencontra Jésus-Christ ressuscité. En effet, ceux-ci rapportent que Paul tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.
Paul sortit de cette rencontre profondément bouleversé et définitivement persuadé que celui qu’il persécutait était le seigneur donné par Dieu pour le salut de son peuple. Selon les
Suite à ce bouleversement, il perdit la vue pendant trois jours. À la suite de ces trois jours, il fut baptisé au nom du Christ par Ananie de Damas lorsque ce dernier imposa sesmains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint esprit – immédiatement après cela, il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé
Il est rapporté que lors de son dernier séjour à Jérusalem en 58, Paul a été accueilli très chaleureusement par Jacques le juste, le « frère du Seigneur » et chef de la communauté des Nazaréens ainsi que par les anciens.
Ceux-ci lui font savoir que, selon des rumeurs, il a enseigné aux juifs de la diasporal’« apostasie » vis-à-vis de « Moise », c’est-à-dire le refus de la circoncision de leurs enfants et l’abandon des règles alimentaires juives
Un mouvement de contestation houleux, soulevé par des juifs d’Asieentraîne l’arrestation de Paul alors qu’il se trouve dans le Paul est accusé d’avoir fait pénétrer un païen dans le temple
Traditionnellement, la mort de Paul est associée à la répression collective des chrétiens de Rome, accusés d’avoir incendié la ville en 64.
Il n’existe cependant aucune source qui établisse un lien entre cette répression et la condamnation de Paul. Les plus anciennes indications chronologiques au sujet de sa mort datent du IV siècle et font référence aux années 67 -68.
Paul aurait donc continué ses activités missionnaires après avoir été relâché, avant d’être de nouveau arrêté et ramené à Rome pour y être jugé.
Après sa condamnation, Paul est conduit à la sortie de Rome, sur lavia Ostiense, pour y être décapité. Outre Luc et Tite, il aurait été entouré par des convertis issus de la maison impériale.
La tradition orale des chrétiens de Rome indique qu’il se tourna vers l’orient pour prier longuement. « Il termina sa prière en hébreu (le kaddish – prière des morts) pour être en communion avec lespatriarches. Puis il tendit son cou, sans plus prononcer un mot
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MARIE (voir : www.surlespasdejesus.com)
Les parents de Marie sont Anne et Joachim
Marie fille juive de Judée, est la mère de Jésus de Nazareth. Les Églises catholiques et orthodoxes accordent une place essentielle à Marie, qu’elles appellent Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Vierge Marie, Notre-Dame (plus souvent chez les catholiques francophones) ou Mère de Dieu (chez les orthodoxes comme chez les catholiques). Comme pour son fils Jésus, il est impossible d’écrire une biographie de Marie. Une grande partie des traces historiques se trouvent dans les récits apocryphes.
Marie occupe une place mineure dans les premiers textes du nouveau testament. Paul, dont les épitressont écrites vers l’année 50, ignore son identité : il parle de Jésus comme « né d’une femme »
Dans l’évangile selon saint Marc, rédigé vers l’année 70, sans être nommée, Marie est la mère de Jésus: Elle est toutefois nommée dans le même Évangile par référence à son fils : « Celui-là, n’est-il pas le charpentier, fils de Marie ? »
Les évangiles selon Mathieu et selon Luc, écrits une quinzaine d’années après celui de Marc, soit vers 80-85, sont plus prolifiques au sujet de Marie et rapportent l’ annonciation c’est-à-dire l’annonce par l’ ange Gabriel à « Marie » puis à Joseph , à qui elle était fiancée,
Le récit de Luc donne plus de place à Marie, il parle de l’ange qui lui apparaît à elle, alors que Matthieu parle du rêve de Joseph et d’un ange qui lui apparaît à lui -Comme elle n’a jamais eu de relations sexuelles avec Joseph, ce dernier pense qu’elle a commis un adultère, aussi songe-t-il à divorcer pour ne pas lui porter préjudice, car selon la loi juive elle risque la lapidation. Mais un ange lui explique qu’elle est enceinte en vertu du saint esprit et l’en dissuade).
LA MORT DE MARIE : D’après la tradition Marie est emmenée près d’Ephese par Jean l’Évangéliste après la crucifixion de jésus, pour fuir la persécution à Jérusalem. Marie est supposée avoir terminé sa vie (sa vie terrestre) en ce lieu, d’où la présence de la maison de la vierge.
Elle est ensuite ramenée miraculeusement à Jérusalem pour être enterrée dans le jardin de Gethsémani. Ce qui a fait naître la tradition du sépulcre de Marie : l’église bâtie à cet emplacement sous l’empereur Constantin passe également pour être la maison de la Vierge, ce qui explique que cette tradition, concurrente à celle de la maison de la Vierge Marie à Éphèse et de l’Abbaye de la Dormition y fixe aussi la tombe de ses parents Anne et Joachim
De très nombreux textes, parmi lesquels des écrits apocryphes affirment que le corps de Marie « n’est pas resté dans le tombeau, et qu’il se trouve « au ciel ». Mais les textes divergent quant à savoir s’il a été réuni à l’âme, et si oui, où et quand cela s’est produit »
Marie mère de Jesus et le mariage de Marie et de Joseph
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Joseph est un personnage juif qui apparaît pour la première fois dans l’évangile selon Mathieu et dans l’évangile selon Luc
Joseph serait un lointain descendant d’ Abraham et du roi David de la tribu de judas. Il est fiancé à Marie lorsque celle-ci se retrouve enceinte par l’action du saint esprit
Il épouse alors Marie et, acceptant l’enfant, devient le père nourricier deJésus, qui, de ce fait, appartient à sa lignée, celle de David
Les Évangiles synoptiques insistent sur ce point, car pour eux Jésus est « le Messie fils de David ». Joseph est présenté comme un « homme juste » qui a accepté d’accueillir Marie et son enfant à la suite du message de l’archange Gabriel.
Il est indiqué que Joseph est « charpentier », sans que l’on sache s’il faut prendre ce terme au sens premier ou avec celui « d’homme sage ».
Joseph est mentionné pour la dernière fois lors du pèlerinage familial à Jérusalem lorsque Jésus, âgé de douze ans, est retrouvé au temple.
La tradition chrétienne ainsi qu’une partie de la critique historique en ont déduit qu’il était mort avant que Jésus n’entre dans la vie publique.
Joseph est appelé « Joseph le fiancé [de Marie] » dans la tradition orthodoxe ou plus généralement « Saint Joseph ». Il est devenu un personnage de la tradition chrétienne
LA SAINTE FAMILLE
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JESUS (voir : www.surlespasdejesus.com)
Bien que Jésus de Nazareth soit l’un des personnages les plus importants de l’Histoire de l’humanité, nous possédons très peu de sources contemporaines de lui le mentionnant.
Pour de nombreux historiens, cela est dû au fait que la Palestine était une province marginale dans l’empire romain et que Jésus n’était pas considéré comme quelqu’un d’important de son vivant.
Sources romaines : l’historien Tacite, parla entre 116 et 117 dans ses Annales, de l’incendie de Rome sous le règne de Néron ainsi que des persécutions infligées aux Chrétiens, accusés d’avoir provoqué ce désastre. L’historien y fait mention de Jésus-Christ : « Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Pontius Pilatus
Sources juives : Un seul autre texte de l’époque y fait brièvement allusion, les Antiquités judaïques de l’historien Flavius Joseph.
Sources chrétiennes : Les sources chrétiennes concernant la vie de Jésus de Nazareth sont les évangiles, textes écrits par des partisans (ou disciples) de Jésus quelques dizaines d’années après sa mort.
Autres sources : Le Coran et les écrits sept siècles après la mort de Jésus, décrivent également Jésus et donnent certains détails sur des passages de sa vie. La vie de Jésus d’après le Nouveau testament
Les évangiles présentent Jésus comme étant le Fils de Dieu engendré par le Saint-Esprit dans le sein de Marie, la femme de Joseph. Il est considéré comme le descendant de David, le deuxième roi d’Israël.À l’époque de sa naissance, la Palestine fait partie de l’empire romain.
Fixée plusieurs siècles après sa mort, la date de naissance de Jésus n’est pas connue avec certitude Au début du IVe siècle, sa célébration a été fixée au 25 décembre (jour du solstice d’hiver chez les Romains) jour de Noel, et elle est racontée dans les récits traditionnels illustrés par la crèche de Noël (créateur de la nouvelle crèche : Saint François d’Assise) Il en est de même pour les années de jeunesse de Jésus.
Vers l’âge de trente ans, Jésus se met à parcourir son pays en racontant des paraboles c’est-à-dire des histoires philosophiques sur Dieu et sur ce que doit accomplir l’homme sur terre
De plus en plus de gens le suivent et deviennent ses disciples. Ceux-ci disent que Jésus accomplit des miracles.
Jésus commence à déranger certains juifs, parmi le parti des pharisiens, car il bouscule les habitudes et dit être le Fils de Dieu. Jésus n’hésitait pas à remettre en question l’ordre établi.
Il mit les autorités en colère : les grands prêtres juifs lui reprochaient son pouvoir religieux et l’occupant romain, son influence politique. Jésus est capturé par les chefs des pharisiens qui le livrent au gouverneur romain Ponce Pilate pour être condamné à mort.
Jésus lui est alors présenté comme le roi des juifs. Par crainte des juifs, Ponce Pilate le fait torturer et le condamne à Mort
Les 14 stations du Chemin de Croix : la via Dolorosa à Jérusalem
Comme il était de coutume pour les célébrations de la Pâques, le gouverneur romain, Ponce Pilate demande à la foule de désigner un condamné à mort pour le libérer. La foule décide alors de délivrer Barrabas, un homme accusé de meurtre. Jésus porte la croix jusqu’au lieu de sa crucifixion à Golgotha. Sa mort ayant eu lieu la veille du shabbat ; faute de temps pour les soins à donner au cadavre, il est enterré provisoirement dans le tombeau de joseph d’Arimathie.
Le troisième jour après sa crucifixion, ses disciples, affirment qu’il est ressuscité et a vécu 40 jours avec eux. La croix sur laquelle Jésus sera suppliciéedeviendra plus tard un symbole d’une nouvelle religion : le christianisme. Selon la tradition chrétienne, Jésus ressuscité le matin de paques le troisième jour après sa mort. Il retrouve ses disciples et quelque temps après il monte au ciel (événement que les chrétiens fêtent sous le nom de l’Ascension).
Enseignements : Jésus s’adressait aux juifs, aussi son enseignement s’appuie sur la loi hébraïque. Il dit « ne pas être venu abolir la Loi, mais l’accomplir ». Il affirme que les plus grands commandements de cette loi sont l’amour de Dieu (« Tu aimeras ton Dieu de tout ton cœur ») et l’amour des autres humains (« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »), même les ennemis.
On considère que l’essentiel de son enseignement est résumé dans ce que l’on appelle le « sermon de la montagne », où il dit que le royaume de Dieu appartient aux pauvres et aux simples de cœur.
LES 36 MIRACLES DE JESUS
Jésus a accompli de nombreux miracles durant ses trois années de ministère : Des guérisons miraculeuses d’aveugles, de paralytiques, de lépreux, de sourds-muets, de démoniaques… mais aussi des signes prodigieux comme l’eau changée en vin, la pêche miraculeuse, la multiplication des pains et des poissons, la tempête apaisée, …
Par ces miracles, Jésus voulait apporter de la bienfaisance et répondre à la misère. Il ne faisait jamais ceci pour sa propre gloire.
« Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui » C’est au nom du Père et par le Père que Jésus a fait ses miracles
Cependant, les actes miraculeux de Jésus sont des signes qui renvoient à des symboles d’une réalité spirituelle : « Car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » Les miracles sont des actes de puissance qui révèlent la divinité de Jésus : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif »
Les Miracles de Jésus
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Le nom « pharisien » tire ses origines du grec pharisaioi, provenant lui-même de la racine du verbe hébreu (« parash »), qui signifie « distinguer », « séparer » mais aussi « éclaircir », « expliquer ».
L’origine de cette dénomination donne lieu à deux interprétations. Étant donné l’importance qu’ils attachaient à la Loi, il se pourrait que leur nom marque le fait que ce groupe se soit « séparé », pour des raisons de pureté rituelle, du reste du peuple, moins soucieux des prescriptions de la Loi. Mais il peut aussi être compris comme « ceux qui séparent la loi » (en d’autres termes, la décortiquent) pour chercher à mieux l’interpréter et l’expliquer. Quoi qu’il en soit, l’attachement à la Loi était donc prépondérant dans cette secte juive.
Ainsi, au temps de Jésus, ils cherchaient à suivre la Loi de façon très scrupuleuse. Selon eux, la personne croyante se devait d’observer à la fois la Loi écrite ou Torah, et les traditions orales auxquelles ils accordaient une grande importance. En tout, ils avaient donc compilé 613 préceptes à respecter, comprenant pas moins de 365 interdictions. Ils insistaient principalement sur l’observation du shabbat et les différentes purifications rituelles.
En érigeant tous ces préceptes, ils souhaitaient faire en sorte que nul ne puisse enfreindre un principe majeur de la Loi, notamment l’un des Dix commandements.
Les Pharisiens garants du temple : Qui étaient ces pharisiens qui mettaient Jésus en colère
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Le mot « sadducéen » provient de l’expression « fils de Sadoq », le grand prêtre du temple de Salomon.
Au temps de Jésus, les sadducéens étaient le groupe de prêtres responsables du temple. Ils collaboraient avec le pouvoir politique romain. L’aristocratie sacerdotale de Jérusalem était sadducéenne. Flavius Josèphe, un historien de l’époque, les qualifie de riches.
Les sadducéens ne croient pas à la résurrection, ni à la vie après la mort puisque ces croyances ne font pas partie de la Torah.
En matière d’interprétation biblique, les sadducéens s’opposent aux pharisiens. Ils optent pour une lecture littérale de la Torah au détriment de la tradition orale des pharisiens.
Voici ce qu’en dit Flavius Josèphe : « Les pharisiens ont transmis au peuple certaines règles qu’ils tenaient de leurs pères, qui ne sont pas écrites dans les lois de Moïse, et qui pour cette raison ont été rejetées par les saducéens qui considèrent que seules devraient être tenues pour valables les règles qui y sont écrites et que celles qui sont reçues par la tradition des pères n’ont pas à être observées. »
Dans les récits des évangiles, Jésus a plus de contacts et de conflits avec les pharisiens qu’avec les sadducéens. Ce qui s’explique par le fait que les sadducéens étaient moins présents parmi le peuple en Galilée.
Pourtant, lorsque Jésus se déplace à Jérusalem pour la Pâque, ce sont les sadducéens qui vont arrêter Jésus. Le grand-prêtre Caïphe, un sadducéen, jouera un rôle important dans le procès de Jésus.
Avec la destruction du temple de Jérusalem en 70 ap. J.C., le groupe de sadducéens n’a plus d’importance avec l’arrêt des cérémonies. Avec le temps, ils disparaissent et laissent la place au judaïsme rabbinique.
LES SADDUCEENS
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Au cours des siècles qui précèdent la venue de Jésus, l’Empire romain ne cesse de prendre de l’expansion.
C’est ainsi que Pompée, un général de l’armée romaine, s’empare de Jérusalem en 63 avant Jésus Christ. À partir de cette date, les Romains manifestent leur domination sur toute la Palestine.
Bien entendu, cela ne plaît pas aux Juifs qui finissent par perdre une partie de leur autonomie. En effet, les Romains leur imposent des taxes et se mettent à contrôler leur mode de vie. N’appréciant pas l’autorité des Romains, des Juifs expriment une certaine résistance.
D’autres souhaitent même expulser l’occupant de leur pays. Parmi ceux-ci, les Zélotes forment un groupe extrêmement radical.
Les Zélotes manifestent beaucoup de zèle (d’où le nom « zélote ») dans leurs engagements.
Sur le plan religieux, leur enthousiasme se rapproche de celui des Pharisiens. D’ailleurs, les Zélotes partagent l’ensemble des idées des Pharisiens. Toutefois, la véritable caractéristique des Zélotes réside dans leur nationalisme militant. Ainsi, ils n’acceptent pas que les autres Juifs ne soient pas assez fervents et engagés au niveau de la foi.
Membres d’un mouvement révolutionnaire, les Zélotes démontrent une haine encore plus grande envers l’occupant romain qui opprime le peuple. Bien qu’ils soient peu nombreux, leurs interventions ne passent jamais inaperçues. Rébellions et attentats, voilà autant d’actes de terrorisme que les Zélotes commettent.
En 66 après Jésus Christ, les partisans de ce mouvement révolutionnaire deviennent les instigateurs d’une violente insurrection. À la suite de cette révolte, les Romains réagirent durement.
Deux des conséquences de cette répression romaine furent la chute de Jérusalem et la destruction du Temple en l’an 70. Jésus ne se rattache pas du tout au mouvement zélote. Il serait donc inexact de l’associer aux Zélotes en se basant uniquement sur une de ses paroles : « Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais bien le glaive. »
Au contraire, Jésus va jusqu’à demander aux gens de payer l’impôt qui est dû à l’empereur romain : « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu. »
De plus, lors de son arrestation à Gethsémani, Jésus désapprouve complètement le recours à la force comme moyen de s’opposer à la manigance de Judas. En effet, il invite un des siens à cesser d’utiliser son arme : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périssent par l’épée. »
Le zélote
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Hadrien, né le 24 janvier 76 à Italica et mort le 10 juillet 138 à Baïes, est un empereur romain de la dynastie des Antonins.
Il succède en 117 à Trajan et règne jusqu’à sa mort
En 132 une seconde guerre judéo-romaine éclate, la révolte de Bar Kokhba .
L’Empereur Hadrien finit de réprimer cette révolte en 135. Pour punir les Juifs de Judée de leur troisième rébellion, Jérusalem estdétruite puis sur ces cendres est construit une nouvelle ville romaine baptisée Aelia capitolina
Hadrien fait aussi renommer la province de Judée et une partie du Sud de la Syrie en Syria Palestina (Palaestina Prima), la ville de Jérusalem est interdite aux juifs sous peine de mort (les Israélites reviendront dans leur ville vers le IVe siècle)
Palestine vient de Philistine, pays à gauche du royaume de Judas, les Philistins étaient les ennemies des Juifs (Goliath était un philistin) l’Empereur Hadrien choisit ce nom enfin d’humilier les Juifs
HADRIEN EMPEREUR DES ROMAINS
L’empire romain sous Hadrien
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LA DISPERSION DU PEUPLE JUIF : LA DIASPORA
La Diaspora (exil en grec) commence avec la dispersion du peuple juif à travers le monde en 587 avant l’ère chrétienne.
Nabuchodonosor détruit le Premier Temple et emmène les juifs en exil à Babylone.
La grande Diaspora fit suite à la révolte de Bar-Kokhba en 132 de l’ère chrétienne et à la destruction de Jérusalem qui s’en suivit. Commencent alors 19 siècles de dispersion pour les juifs et de rêve de retour à Jérusalem.
Diaspora post-romaine : la destruction de la Judée • L’ordre romain s’impose jusqu’à une révolte qui durera de 66 à 70, et s’achèvera par la prise de Jérusalem et la destruction du Temple, épicentre de la vie nationale et religieuse de tous les juifs.
Après cette catastrophe, la Judée forme une province séparée de l’Empire romain.
La destruction complète de Jérusalem, et la colonisation de nombreuses provinces grecques et romaines en Judée empêchent la reconstruction de la nation juive.
Les juifs n’ont dès lors plus de raison de s’accrocher à ce sol. Jérusalem devient sous le nom de Ælia Capitolina, une colonie romaine entièrement païenne à laquelle les juifs n’ont plus accès, sous peine de mort.
La dispersion des Juifs, La destruction de la Judée entraîne la dispersion du peuple juif à travers le monde.
L’autorité religieuse passe des prêtres aux rabbins. Certains juifs sont vendus comme esclaves et déportés, d’autres rejoignent les diasporas existantes.
D’autres enfin tente d’inventer un nouveau rituel de vie en remplacement de l’ordre du Temple, leur réflexion donnera naissance au Talmud. D’abord bien acceptés au sein de l’empire romain, l’essor du christianisme entraine bientôt de nouvelles restrictions
LA DISPERSION DU PEUPLE JUIF EN 135 AP -JC
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On considère généralement que le terme « Palestine » provient du nom des Philistins, un peuple égéen qui, au XIIe siècle av. J.C., s’est établi le long de la plaine côtière méditerranéenne de ce qui est maintenant Israël et la bande de Gaza.
L’Empereur romain Hadrien avait choisi le nom Palestina (en référence aux Philistins) suite à la défaite de la révolte de Shimon Bar Kokhba en l’an 135 de notre ère.
Son but était de rayer la Judée de la carte et d’y réduire à néant toute connexion de l’Histoire avec les Juifs.
Le mot arabe « Filastin » est dérivé de ce nom latin.
Les Douze Tribus d’Israël ont formé la première monarchie constitutionnelle en Palestine approximativement 1000 ans avant J.C. Le deuxième roi d’Israël, David, a été le premier à faire de Jérusalem la capitale nationale.
RETROUVER DANS LA PHOTOTEQUE ET DIAPORAMAS DE NOMBREUSES INFORMATIONS SUR LES LIEUX SAINTS.
https://www.pelerinsdumonde.com/phototheque-2
https://www.pelerinsdumonde.com/nos-diaporamas-nv
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ETOILE DE DAVID
SYMBOLE DU JUDAISME
L’étoile de David était un symbole dans plusieurs cultures et religions millénaires avant de devenir tardivement associée au judaïsme
L’étoile de David est appelée en hébreu : Maguen David littéralement « bouclier de David »,
Elle se compose de deux triangles équilatéraux superposés : l’un dirigé vers le haut, l’autre vers le bas.
Elle représente, selon la tradition juive, l’emblème du roi David et serait aussi bien symbole du Messie (de lignée davidique).
Pour les pharisiens et les docteurs de la Torah, l’étoile à six branches symbolisait les six jours de la semaine, le septième jour, celui du repos divin (le Shabbat, était symbolisé par le centre de l’étoile.
C’est en quelque sorte une représentation de la plénitude du chiffre sept, chiffre sacré. Aujourd’hui, cela pourrait aussi bien représenter l’antagonisme entre l’eau et le feu que celui entre le Haut et le Bas, etc.
La signification de symbole du Prophète proviendrait de la prophétie de Ballam : « Un astre issu de Jacob devient chef, un sceptre se lève, issu d’Israël » Ce texte annonce la venue d’une étoile messianique, qui devait sortir de la maison de David, d’où son nom.
La signification du bouclier de David veut que lorsque David était recherché par Saul,il s’est caché dans une grotte où, lorsque les soldats entrèrent, une araignée aurait tissé une toile prenant la forme d’une étoile à six branches cachant David.
Cette étoile était également présente sur le bouclier des soldats lors de toutes les batailles remportées par Israël sur ses ennemis.
Les six points aux extrémités de l’étoile et les 6 points d’intersection des triangles pourraient aussi représenter la disposition par Josué des douze tribus d’Israël , unifiées sous la royauté de David, sur la terre d’Israël autour de Jérusalem
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LA CROIX- LE POISSON
SYMBOLES CHRETIENS
La croix est par excellence le symbole de la foi chrétienne : signe de dévotion avec le signe de croix, signe de reconnaissance avec le crucifix porté au cou par les chrétiens ou installé dans les maisons et les églises.
La croix condense en fait la passion du Christ et l’histoire du Salut. La croix est pour les chrétiens signe du Christ qui a souffert et qui est mort pour sauver les hommes.
Elle est aussi symbole de vie. Enracinée dans la terre, le pied de la croix représente la foi assise sur de profondes fondations. La branche supérieure, c’est l’espérance montant vers le ciel.
La largeur de la croix est l’image de la charité qui s’étend jusqu’aux extrémités du monde. La croix nous relie au Christ.
On peut distinguer trois types différents de croix, selon la branche du christianisme à laquelle on appartient.
La croix catholique ou latine. C’est chez les catholiques que l’on trouve la plus grande variété de croix. La croix de base est simple, avec deux branches, une verticale et une horizontale.
Le corps de Jésus n’est pas dessus, car il est ressuscité. A la différence des protestants, les catholiques ont très vite fait des représentations du Christ sur la Croix.
Ainsi dans les Églises, le corps martyr du Seigneur fait partie intégrante de la représentation de la croix. Chez les chrétiens d’orient il arrive que l’on représente le Christ sur la croix comme étant déjà ressuscité, avec de beaux habits et le mot Victoire inscrit tout proche.
Durant les premiers siècles, surtout durant les persécutions, les chrétiens utilisaient le symbole du poisson pour se reconnaître entre eux sans attirer l’attention des autres.
De cette manière ils symbolisaient leur appartenance au Christ. En effet, chacune des lettres qui compose le mot poisson en grec donne, en acrostiche, le nom et le titre du Christ, c’est-à-dire » Jésus Christ de Dieu le Fils Sauveur «, soit ICTUS,
Le poisson fait également allusion à l’épisode évangélique de la multiplication des pains et des poissons par le Christ, ainsi qu’à la parole de Jésus aux premiers apôtres : « vous serez pécheurs d’hommes »
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LE CROISSANT MUSULMAN
Symbole de l’empire ottoman
L’adoption du croissant lunaire ou de l’étoile comme un emblème pour les Musulmans ne repose sur rien dans l’Islam.
Cette pratique n’était connue ni à l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ni à celle de ses successeurs bien guidés. Elle fit son apparition plus tard à une date qui fait l’objet d’une controverse au sein des historiens.
Ce sont les Turcs qui ont repris cela des Gréco-Romains d’Anatolie ou Byzantins (Turquie), Le croissant symbolise la déesse Gréco-Romaine Artémis, le croissant d’Artémis est bien connu pour tous ceux qui ont un peu étudié l’époque antique.
Le croissant a été propagé ans tout le monde musulman lors des conquêtes des turcs, certains pays (Algérie, Tunisie, Libye, etc..) ont repris le signe de l’empire Ottoman dans leurs drapeaux…
Une théorie date de l’empire byzantin, mettant en lumière le fait que le croissant et l’étoile ont été utilisés comme symboles de Byzance durant des siècles. Lorsque des Ottomans prirent Constantinople, ils adoptèrent ces symboles pour l’Empire Ottoman.
L’islam interdit toute adoration en dehors d’Allah : « Parmi Ses merveilles, sont la nuit et le jour, le soleil et la lune : ne vous prosternez ni devant le soleil, ni devant la lune mais prosternez-vous devant Dieu qui les a créés, si c’est Lui que vous adorez. »
Les drapeaux du prophète Mohammed (paix soit sur lui) et des califes qui l’ont succédé étaient majoritairement de couleurs blancs et noirs, marqués par l’expression « Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohammed est Son messager »
Les croissants dans les minarets ont deux objectifs :
- aider les visiteurs à repérer les mosquées
- indiquer la direction de la Kaaba grâce à l’ouverture du croissant
La majorité des non musulmans ne sait pas qu’à l’intérieur de la mosquée, il n’y a ni croissant, ni statue…Toute représentation est interdite dans l’Islam.
JESUS DE NAZARETH
DIEU VOUS BENISSE ET VOUS PROTEGE
www.surlespasdejesus.com
Découvrez toute la vie de Jésus et l’histoire des Évangiles
Pour obéir à l’ordre de mission de Jésus, Nous, hommes et femmes du monde entier avons décidé d’aller en Terre sainte, d’apprendre, de découvrir les lieux saints et de revenir vers notre pays pour y annoncer l’évangile, fonder des Églises, former de nouveaux disciples qui deviendront à leur tour, des missionnaires dans le but de faire connaître la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus-Christ.
Puisque telle est notre foi et notre résolution, nous nous engageons par une alliance solennelle avec Dieu et les uns avec les autres, à prier, à dresser des plans et à œuvrer ensemble pour l’évangélisation du monde entier.
Nous en appelons d’autres à se joindre à nous. Que Dieu nous aide par sa grâce et pour sa gloire à être fidèles à cette alliance ! Amen
REMBRANDT : UN VOYAGE DANS LA BIBLE
Rembrandt Harmenszoon van Rijn, habituellement désigné sous son seul prénom de Rembrandt, né à Leyde le 15 juillet 1607et mort à Amsterdam le 4 octobre 1669 est généralement considéré comme l’un des plus grands peintres de l’histoire de la peinture, notamment de la baroque, et l’un des plus importants peintres de l’école hollandaise du XVII
De nombreux tableaux représentant desscènes de la bible et des évangiles et nous avons voulu vous les faire connaitre. Ci-dessous. LE PEINTRE MARC CHAGAL S’EN EST BEAUCOUP INSPIRE.
ISAAC BENISSANT JACOB
COMME LES MAINS DE JACOB ETAIENT COUVERTES DE POILS COMME CELLES D’ESAÜ SON FRERE, SON PERE NE LE RECONNUT PAS ET IL LUI DONNA SA BENEDICTION.
MAIS AUPARAVANT IL LUI REDEMANDA : ES-TU BIEN MON FILS ESAÜ ? ET JACOB REPONDIT : OUI !
LA NAISSANCE DE L’ENFANT JESUS A BETHLEEM
LE ROI BALTHAZAR
Déchiffrant sur un mur une inscription mystérieuse qui commence par ces mots : mene tekel…cet écrit d’origine surnaturelle prédit la chute de Babylone.
LES COMPAGNONS D’EMMAUS
Il y a Cleophas mais qui est son compagnon qui n’a pas de nom : vous ou moi ?
Il représente une scène biblique décrite dans le nouveau testament :
LE MIRACLE DE LA TEMPETE apaisée SUR LE LAC DE TIBERIADE
JESUS LE NAZAREEN
MOISE ET LES DIX COMMANDEMENTS
Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage
- Tu n’auras pas d’autres dieux que moi
- Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal
- Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré.
- Honore ton père et ta mère,
- Tu ne commettras pas de meurtre.
- Tu ne commettras pas d’adultère
- Tu ne commettras pas de vol
- Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
- Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain
- Tu ne feras aucune idole et tu ne te prosterneras pas devant ces images
LE ROI SAUL ET DAVID
Lorsque le mauvais esprit envoyé par dieu était sur Saül, David prenait la harpe et en jouait.
Saül se calmait alors et se sentait mieux, et le mauvais esprit s’éloignait de lui.
LA MAIN DE L’ANGE RETENANT LA MAIN D’ABRAHAM
SAINT PAUL EN PRISON
SAINT PIERRE : Premier évêque de Rome
LE RENIEMENT DE PIERRE
Le reniement de Pierre aurait pu marquer la rupture définitive
avec celuiqui l’avait appelé à sa suite
LEONARD DE VINCI / LE DERNIER REPAS DE JESUS
NOUS VIVONS CE DERNIER REPAS TELLEMENT LA SCENE EST REALISTE
LE PEINTRE MARC CHAGAL ET LE CHRIST
Le voyage et le pèlerinage sont un art de vivre
Le sage n’est pas celui qui vit le plus vieux mais celui qui voyage. Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page.Rester, c’est exister, mais voyager c’est vivre
Les pèlerins qu’ils soient catholiques, évangéliques décrivent souvent leur pèlerinage en termes d’expérience qui a changé leur vie. Il leur est même parfois difficile d’exprimer l’immense bonheur ressenti au cours de cette aventure spirituelle unique.
A mesure qu’ils suivent littéralement les pas de Dieu, certains ressentent leur itinéraire dans les lieux saints comme un moyen de se rapprocher de Dieu, voire de découvrir les fondements de leur foi.
D’autres évoquent les sentiments enflammés que leur a procurés leur mission de passerelle pour la paix et la réconciliation entre les peuples, ou d’appartenance à cette riche mosaïque d’histoire religieuse inspirée par leur pèlerinage dans les lieux saints
Si l’expérience du pèlerinage reste fondamentalement individuelle, elle parvient toutefois à réunir les croyants dans la foi et la contribution à la préservation du précieux patrimoine de la religion
Le pèlerinage est une démarche profondément biblique et coranique. Il s’enracine dans la tradition des Patriarches et des Prophètes, il trouve son sens dans la personne du Christ Jésus
“Ta parole est la lumière de mes pas, une lampe sur ma route” (Psaume 118, 105)
Que la destination du pèlerin soit la Terre Sainte ou Assise, qu’il aille à Lourdes, à Fatima, à Jérusalem, au Mont Sinaï, sa nourriture sera toujours en premier lieu la Parole de Dieu.
Pèlerins du monde s’inscrit dans la démarche biblique du pèlerinage. Quelle que soit la destination, la Parole de Dieu est la nourriture essentielle, la manne dans le désert, la lumière sur la route, le guide qui conduit.